La compagnie en 1901 et en 1905
  

Chez les arquebusiers, les uniformes de 1803, copies de l'armée française, ont été modifiés fin du 19e siècle et début 20e.
Ils sont clairement d'inspiration militaire telle qu'on les trouve sous Napoléon III ou au début de l'armée belge de 1830 dans certains bataillons dans la première partie du 19e siècle.
Les Anciens Arquebusiers portent des uniformes inspirés de cette époque, clairement de style Napoléon III.
Les Francs Arquebusiers ont eu l'occasion de faire de la véritable reconstirurion historique en faisant confectionner leurs uniformes selon des planches uniformologique d'un spécialiste et copies de ceux de l'armée belge.
Mais les textes n'ont pas été lus, des erreurs manifestent et des adaptations folkloriques locales ont transformé l'historicité en fantaisie.

En 1985 Le Corps des Sapeurs fut reformé comme autrefois, habillé avec un uniforme d'inspiration post napoléonienne qui était de mise en 1803 lorsque le compagnie se redressa,.
Fabriqués chez un tailleur qui travaille pour les marches de l'Entre Sambre et Meuse, ils sont d'inspiration française, même s'il y a des similitudes avec l'uniforme belge..

Ils sont normalement au nombre de 2 par compagnie, une douzaine par régiment.
Au mépris de la réglementation militaire et de l'historicité,  la surenchère visétoise et la rivalité entre les gildes les a portés au nombre de 17... comme les tambours d'alleurs.

Erronément des chevrons d'ancienneté ont été directement ajoutés, on un met un par 5 années de service avec un maximum de trois.
Il ne s'agit en aucun cas, comme au 20e siècle, des galons de sergent, lesquels se trouvent au bas de la manche.
Des barettes en plus des chevrons, sont ajoutées pour marquer l'ancienneté. Coutume locale...
Ils portent leurs outils à gauche alors qu'ils se portent à droite.
Quand ils passent devant les officiers supérieurs, seul le chef doit saluer, or ils saluent tous.

Différence ente folklore et reconstitution historique..
Ici, les sapeurs de l'armée belge

Porte drapeau: André Verjans
Sergent-chef: Georges Delfosse
Sapeurs:
Jean-Marie Bourdoux, ... Bourdoux, Marcel Charpentier, Georges Derese, Philippe Philippens, Jean-Pierre Philippens, Dominique Mignon, Guy lambert,
Patrick Paternotte,  Eric Loly, Christian George, Michel Bockiau, Jean-Luc Lottin, Armand Bastin, Marc Delhalle, Léon KLippert

Corps d'Escorte de St Martin

Saint Martin fut très longtemps porté par des officiers, puis une escorte spéciale fut créée.

En 1986, l'Escorte de saint Martin est créée.
Les soldats de l'escorte adopteront la tunique des Grenadiers belges de 1854, tenue portée jusque 1871.

Les ceinturons noirs ont été remplacés depuis par des blancs, fantaisie locale.
Les cordons-raquettes rouge d'origine ont été remplacés pour les hommes de troupe par des fourragères rouges du modèle 20e siècle post 14-18.
Faute d'avoir lu les textes,  le pantalon n'est ni gris marengo ni gris de fer mais de la même couleur et du même tissus que la veste, et tout ce qui était sur l'illustration d'Aubry a été ajouté à la veste du sergent.
Il porte ainsi dès le départ un chevron d'ancienneté et un galon rouge de fourrier, le fourrier s'occupait des chevaux...
Ses galons de sergent au bas de la manche sont beaucoup trop espacés.
Erronément également il porte une fourragère dorée réservée aux officiers alors que ce sont cordon et raquettes rouges qui se portent sur cet uniforme comme en 1986.
Bling-bling oblige...
Egalement ils avaient au départ été affublés d'une ceinture rouge sans rapport avec l'uniforme, une ceinture amarante terminée par un gland et des franges aux couleurs nationales existe mais réservé aux officiers.
Au départ ils étaient munis de fusils Mauser 1889, certains en portent encore, anachronisme, pas vraiment  le modèle qui convenait ... mais ils n'étaient pas chers...
Et ils portaient une fausse baîonette ...  du mauvais côté, remplacée par des baîonnettes-sabre depuis, et portées à gauche.

Ou quand on commence avec un descriptif totalement historique et on sombre dans la pure fantaisie...

La statue de saint Martin était avant la création de ce corps portée par des Officiers en habits entourés de cadets portant des étendards écarlates

L'Escorte de St Martin en 1985 à l'avant les officiers Alex Woolf et Didier Kinet	l'Escorte de St Martin en 1986: A gauche de haut en bas: Olivier Schneider - ... Bourdouxhe - Joël Philippens Au milieu en haut à gauche : Raphaël Mercier - Michel Swennen à droite En bas à gauche André Philippens sergent et Michel Gheuse caporal à droite A droite de haut en bas: Pierre Lejeune - Jean-Pol Thys - Henry Philippens

Corps des Tambours

Uniforme d'inspiration militaire et képi saint-cyrien utilisé depuis les années 50

.

Après l'uniforme dont le képi avait changé dans les années 70, en 1987, le Corps des Tambours fut rhabillé dans le même uniforme des Grenadiers belges avec toutefois le bonnet à poils de la grande tenue au lieu du shako de service porté par les soldats de l''Escorte de St Martin

Même remarque que pour l'escorte, la pantalon n'a pas la bonne couleur comme on le voit sur le tambour des grenadiers ici à droite.
Les épaulettes également ne sont pas de la bonne couleur, elles doivent être jaunes avec franges rouges alors qu'elles sont entièrement rouges.
Subtilité très locale également pour les différents corps, une barette, similaire au chevrons de front de 14-18, est apposée au-dessus de la manche pour 5 années d'ancienneté, faisant ainsi double emploi avecles chevrons prévus pour la même chose par le manuel d'instruction et parfois déjà présents.
Revenant à un accessoire des anciens uniformes, ils ont adopté sur un costume du 19e siècle une fourragère blanche du modèle post 1914 et remplacé  les cordons-raquettes amarante du début.
.Par contre le tambour-major (grade de sergent , sergent-chef ou à la limite adjudant), porte cordons et raquettes dorés ... d'officier.
Les ceinturons noirs ont aussi été remplacés par des blancs, fantaisie locale toujours...
Quand ils passent devant les officiers supérieurs, seul le chef doit saluer, or ils saluent tous s'ils ne jouent pas.
Différence ente reconstitution historique et folklore.
Certaines harmonies ont plus d'historicité.

Ici à droite: Tambour des Grenadiers de l'armée belge en tenue d'hiver avec le manteau

Les Grenadiers de l'Armée belge

Garde des Mousquetaires

En 1987 les Mousquetaires font leur réapparition dans les rangs

Sans uniforme particulier, les Mousquetaires ont gardé leur habit noir d'officier

Ils se distinguent seulement par une épinglette
Il s'agit d'une épingle, ici en argent, qui servait à déboucher la cheminée des mousquets à percussion, attachée à une chaînette elle même fixée à un insigne qui a un rapport avec le régiment.
Les mousquetaires ont opté pour une réduction de l'oiseau porté au bas du collier de l'Empereur.

Cet insigne que beaucoup considèrent comme le plus beau de la compagnie est:
argenté pour les officiers Christian et Alain Poelmans, Pol Van Hesbroeck, Michel Barbas et Thomas Charpentier,
mi argenté et doré pour le Lieutenant André Schneider et doré pour le Capitaine Marc Poelmans

A l'armée, l'épinglette devint un insigne qualifiant les tireurs exceptionnels
Il fut remis officiellement aux Mousquetaires le 3 juillet 1988.

Les jeunes aspirants mousquetaires qui viendront les rejoindre porteront quant à eux une médaille particulière en attendant de recevoir leur épinglette lorsqu'ils prêteront le serment comme officier.
Le premier aspirant fut Florent Poelmans le 4 juillet 2004 ( jour de la St Florent :-) )puis son frère Corentin un peu plus tard.

Ce sont les seuls qui ont cette médaille qui ne sera plus remise par la suite.

 

Porte-drapeaux

les officiers porte-drapeau
ont adopté un uniforme inspiré de la Gendarmerie à pied de la fin du 19e siècle

Jusqu'en 1989, les officiers porte-drapeau avaient le même costume que les autres officiers; l'habit noir mais avec le pantalon rouge,
puis changèrent d'uniforme pour adopter celui de la Gendarmerie à pied de la fin du 19e siècle.
Les drapeaux attendent avec le général-président devant l'hôtel de ville puis intègrent le cortège à la place qui leur est dévolue lors du premier tour.
Autrefois, c'est chez le président que les drapeaux attendaient le passage de la compagnie, et lors du dernier tour de l'après-midi, on les redéposait chez le président, quand celui-ci habitait dans le centre
Le président Joseph Das fut le dernier chez qui on reconduisait les emblèmes.

Même remarque que pour les autres, le pantalon n'a pas la bonne couleur.
Le sabre se porte sur un baudrier et pas avec un ceinturon qui en plus est sous l'habit et pas au-dessus.
Ils portent un bonnet à poils de grenadier et pas celui de la gendarmerie qui a un plat sur le dessus ainsi que les-cordons--raquettes des granadiers et pas de la gendarmerie
Un mix des deux costumes...
Egalement ils ont une ceinture rouge sans rapport avec l'uniforme, une ceinture amarante terminée par un gland et des franges aux couleurs nationales existe pour les officiers. Elle était disponible en copie identique au prix de 25€ mais a été refusée et vendue à des reconstituteurs grenadiers.

A noter que boutons, grenades, ceinturons, képis de l'harmonie et pas mal de choses ont été fabriquées au Pakistan chez un fournisseru du webmaster anciennement conservateur du musée et livrées à un prix 75% moins cher que le prix public.

Gendarmerie Nationale:
Officiers porte drapeau

Etat-major
Les Officiers

La compagnie est essentiellement composée du corps des officiers, les "Majors", qui virent le jour en 1874 et portent l'habit civil.
Et oui dans les gildes on est soit tambour, ssapeur ou soldat dont le nombre est défini ou directement officier qui sont les plus nombreux.
Autrefois, certains officiers défilaient à cheval.
A la tête de la gilde se trouvent des officiers supérieurs qui font partie du comité.
La bonne ordonnance des cortèges est assurée par le Capitaine-commandant.

Les officiers portent l'habit noir, celui-ci est un dérivé de l'habit militaire d'autrefois.
Les basques sont en fait les pans replié des uniformes des anciennes armées, pans qui étaient boutonnés à l'arrière pour faciliter la marche et étaient détachés pour former un manteau quand il faisait froid.

Rue Général Bertrand chez le président Joseph Das avec à sa gauche Guy George et au fond son beau-fils Robert Smulders, son épouse et sa fille Anne et Madame Das
Officiers porte-drapeau: José Antoine; Eugène Dirickx, Louisi Brecely, Roger George, Jean Arnone
Photo de droite: au centre le président Joseph Das en 1981 et à droite Jean Lottin président à partir de 1984.

L'Empereur

Ci dessus l'empereur Hadelin Woolf porte l'ancien uniforme ainsi que l'empreur Fernand Humblet
Il est composé d'un habit civil noir à broderies d'or et sera remplacé en 1989 par l'uniforme de général d'infanterie belge
Ses aides de camp portent l'habit des officiers mais se distinguent par un pantalon rouge.

Le signe distinctif de l'empereur est un collier qui symbolise le meilleur tireur de la compagnie, même si ce n'est plus le cas puisqu'l est nommé par élection.
Il s'agit d'un collier d'argent massif de style Renaissance composé d'une guirlande de médaillons en forme de blason soutenus par des lions, séparés par des entrelacs de feuilles ornés de cabochons de cristal de roche ou de quartz taillés en poire.
Au centre se trouve un médaillon représentant une Charité de St Martin sous laquelle se trouve une topaze jaune taillée en rectangle.
Plus bas a été ajouté un papegai d'argent symbole de Roy du tir, il n'est clairement pas de l'époque du collier.
En dessous a été accrochée la médaille d'argent du tir d'hiver fabriquée par la maison Fonson-Fibru-Fisch de Bruxelles.
Ce collier, offert par Etienne Michaux,  appartenait à une gilde que le donateur n'a pas mentionnée, et son origine remonte au 16e siècle, l'orfèvre qui l'a fabriqué est inconnu.

Un collier de Roy du tir existe également, remis chaque année et offert par Albert Jaminet et un collier de Roy des cadets offert par Marc Poelmans, webmaster du présent site, qui depuis 2014 a pris ses distances avec les Francs Arquebusiers.

Alain Woolf entouré de Paul Lambert et André Verjans Tenue de Général et d'Aide de camp de Général d'Infanterie Armée belge 19e siècle	cliquer sur les images pour agrandir
En 1989, L'empereur et ses aides de camp adoptèrent aussi un nouvel uniforme, troquant l'habit noir, rehaussé de galons or pour l'empereur, et le pantalon rouge, ils choisiront l'uniforme presigieux de général et d'aide de camp de général d'infanterie belge de la fin du 19e siècle. confectionné également d'après les planches de Robert Aubry et de planche d'uniforme provenant des collections de Marc Poelmans Il manque la broderie dans le dos. Egalement les basques ne doivent pas porter une grenades mais les foudres de guerre de général, également pour les aides de camps. Aides de camp qui sont lieutenant mais arborent, sur le col, de larges étoiles de général, et des épaulettes de sous-officiers remplacées ensuite par des épaulettes dorées d'officier. Une ceinture fantaisiste rouge et bleue a été ajoutée avec le blason de la compagnie, elle n'a aucun rapport avec cet uniforme qui a une ceinture très spécifique or et rouge.
Planche Nos Généraux: l'Empereur	Planche Officiers d'Etat Major: Aides de Camp

La plupart des uniformes militaires sont à charge de la compagnie, c'est le cas des tambours, des sapeurs et des soldats de l'escorte de St Martin qui payent également une cotisation réduite eu égard à leur prestation.
Par contre en ce qui concerne la Garde des Mousquetaires, les officiers qui la composent payent une cotisation pleine, ainsi que leur uniforme et souvent leur fusil.
L'empereur et ses aides de camp payent également une partie de leur uniforme.
Les officiers payent leur habit.