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Marc Poelmans
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Visé son
patrimoine et son folklore
Histoire de Visé et de sa région, de son patrimoine
et de son folklore. |
Vous entendez la Marche des Volontaires de Robert Bruce
Robert Ier d'Écosse, Robert de Brus (en normand), Roibert a Briuis (en Écossais méd.), Robert the Bruce ou Robert Bruce (en anglais moderne) (Château de Cardoss, 11 juillet 1274 7 juin 1329), comte de Carrick, est roi d'Écosse de 1306 à 1329. à l'époque de William "Braveheart" Wallace (dont l'épopée donnera le film Bravehaert qui est très loin de la vérité historique !!) (Battle of Stirling Bridge), une des batailles des guerres dindépendance de lÉcosse, le 11 septembre 1297).
La bataille de Bannockburn qu'il commande le 23 juin 1314, est une écrasante victoire de larmée écossaise sur les troupes anglaises menées par Édouard II d'Angleterre pendant la première guerre d'indépendance écossaise.
Elle est marquée par l'utilisation par Robert Bruce de carrés de piquiers nommés schiltrons sur lesquels viennent s'écraser les charges de cavalerie anglaises.
Cette bataille entraîne une remise en question tactique de l'armée anglaise ce qui aura un impact majeur sur les tactiques de combat de la Guerre de Cent Ans.
Cette stratégie fut aussi utilisée 4 ans plus tard par les flamands qui infligèrent en 1302 aux chevaliers Français une cuisante défaite à Courtrai connue sous le nom de Bataille des Eperons d'Or où les milices flamandes bénéficieront d'une aide appréciable des Brabançons et des Namurois venus leur prêter main-forte pour défaire le suzerain français, comme le confirment de nombreux historiens.
Cet aspect historique semble quelque peu effacé aujourd'hui, dans le but de nourrir le combat pour l'émancipation de la culture flamande.
Home | Sommaire Histoire | Vers le 16e siècle | dernière mise à jour:10/07/24 |
La Principauté de
Liège
dépend du
Saint Empire Romain Germanique
La principauté épiscopale de Liège était un
État du Saint Empire Romain Germanique.
Elle naît en 985 comme principauté épiscopale.
C'est à cette date que Notger, déjà évêque de
Liège depuis 972, devient prince-évêque en recevant le Comté
de Huy
Ce grand état vivra pendant plus de 800 ans jusqu'à la
Révolution de 1789.
Carte du Saint Empire Romain Germanique
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Les armoiries de la Ville de Liège
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La Principauté de Liège se voulait neutre et indépendante,
mais souvent ses souverains se montreront complaisants que ce
soit avec l'Espagne ou avec la France.
Les princes-évêques ne s'occupèrent d'ailleurs pas toujours du
territoire liégeois qu'ils délaissèrent parfois pendant des
années pour en confier la gestion à leurs hommes de confiance
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Liège est aussi la cité de Tchantchès
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Visé,
la petite cité
mosane, où les commerçants petits bourgeois protègent
jalousement leurs intérêts et dirigent la ville,
veillera souvent à rester du côté du pouvoir et à préserver
son activité économique.
Visé est évangélisée au VIIe siècle par saint Lambert qui y fait construire une église.
Elle est mentionnée la première fois en 870 lors de la succession de Charlemagne.
Il s'agit alors d'une localité d'étape sur le cours de la Meuse ainsi que d'un lieu de passage du fleuve avec un pont construit au XIe siècle.
Cela explique certainement le succès du marché de Visé entre les Xe et le XIIIe siècles.
Le roi de Germanie, qui y perçoit un tonlieu, l'abandonne en 983 au chapitre cathédral de Liège qui conserve alors les droits seigneuriaux sur la localité jusqu'en 1310, moment où ces droits sont cédés au prince-évêque Thibaut de Bar.
En 1106, elle connaît la bataille du pont de Visé, opposant les Liégeois et l'empereur Henri IV face au fils révolté de ce dernier.
Que nous relate
l'histoire des arbalétriers avant celle des arquebusiers de Visé ?
Sources Victor Horion 1910
L'acte suivant du 28
août, consacre l'échange fait entre l'évêque de Liége
Thibaut de Bar, et le
Chapître de Saint-Lambert, de la Justice d'Amay contre celle de Visé.
"Données en l'an de Grasce mil trois chens et dix, le vendredi devant • la
Fiesste Saint Gîle. Thibaut évêque de Liége, mande aux échevins " et bourgeois
d'Amay, qu'il a échangé, avec le Chapître de Saint-Lambert, " la Justice de cet
endroit contre celle de Visé, qu'en conséquence, ils • doivent obéissance au dit
Chapître, sauf les droits d'Ost et de Chevaucherie " qu'il se réserve ".
(Charte de la Cathédrale de Saint-Lambert n° 490, original) — Bulletin de
l'Institut archéologique de Liége T. L. P. 376. (Liber Chartorum Ecclesiae L.
rem 425 et 56o).
En cette année 1310, Thibaut de Bar, 74eme évêque de Liège, prend donc possession de ses droits sur la ville de Visé. (Liber Cart. Eccl. Leod. Fol. 28o, n° 56o, F. Henaux, Hist. de Visé). Une note historique du docteur Philippe Horion, trouvée dans les archives de la Compagnie, fait remonter à cette époque l'institution des Arbalétriers, qui furent choisis parmi les plus notables bourgeois de la Ville. Malheureusement, il ne reste aucun document primitif pour confirmer cette version. M. Jules Mathieu, membre de l'Institut archéologique de Liégé, et auteur d'une brochure sur les Arbalétriers et les Arquebusiers Visétois, semble croire aussi que les Arbalétriers datent du XIVème siècle, et il rapporte plusieurs faits de ce temps qui viennent à l'appui de son opininion.
1330
Au XIVème siècle, Visé était déjà organisé
militairement. Vers 1330, pour se mettre à l'abri des entreprises des routiers,
on entoura la ville de fossés et de murs et l'on y éleva des remparts en pierres
de taille, ce qui prouve l'existence d'une milice bourgeoise pour les défendre.
Ces remparts furent démolis à différentes reprises au XIXme siècle.
En 1825,
en démolissant la porte de Mouland (dite potice), on découvrit, dans un des murs
de cette porte, une pierre sculptée aux armes des Arbalétriers. Recueillie avec
soin, elle fut portée en triomphe au local de la Compagnie, comme un indice de
l'existence de cette corporation avant l'établissement de la fortification en
1330. Cette pierre est aujourd'hui maçonnée dans un des murs intérieurs d'un
jardin appartenant aux héritiers du notaire Closset-Vottem, ancien capitaine des
Arbalétriers. Ce jardin est situé ruelle des religieuses. Les derniers vestiges
de la forteresse furent détruits dix ans plus tard avec la porte de Lorette et
celle de Souvré.
Il est à remarquer que si, dès le XIVème siècle, Visé était
organisé militairement, la milice de cette ville ne pouvait être formée que
d'Arbalétriers, car il n'existait là, à cette époque, aucune corporation
militaire.
1376
Jean d'Arckel, évêque
de Liége, alors en guerre avec sa turbulente principauté, voulut s'emparer de
Visé.
La milice de cette Ville,
avertie par des guetteurs, courut aux armes et repoussa les assaillants.
La
défense des murs dura trois heures, au bout desquelles les troupes du prince
furent forcées de fuir, abandonnant la bannière de leur maître aux mains d'une
jeune fille qui s'était jointe au Visétois.
(Fisen, Hist. Leod. t. XI, p.
135. V. F. Henaux, Hist. de Vise).
Les Liégeois, pour
secourir les habitants de Visé contre les incursions de la garnison d'Argenteau,
jettent un pont de bois sur la Meuse, à l'endroit même où avait existé le vieux
pont (Ernst, Hist. d'Argenteau. V. aussi Zanfliet et F. Henaux, p. 135 etc.)
Une légende du XIVme siècle fait jouer un rôle aux Arbalétriers de Visé.
Un
sire d'Argenteau s'était épris d'une de ses vassales employée au passage d'eau
de la Meuse et fiancée à un arbalétrier de Visé. La jolie batelière ayant
repoussé les propositions déshonorantes de ce burgrave féroce, fut enlevée et
jetée enchainée dans le souterrain du château.
Après avoir abusé d'elle
indignement, le châtelain l'assassina et précipita son corps dans le fleuve.
Le jeune Visétois, altéré de vengeance, courut demander aide aux Arbalétriers
qui prirent fait et cause pour leur malheureux confrère, vinrent assiéger le
terrible manoir et le renversèrent de fond en comble.
Cette légende peut
avoir quelque rapport avec les lignes qui précédent.
1396
Les Visétois, trop
confiants dans la paix que Jean-sans-Pitié avait signée avec les états du pays,
négligèrent de monter la garde et d'établir le guet.
Surpris au milieu de
leur sommeil, il ne purent opposer de résistance : leur ville fut livrée au
pillage et à l'incendie. (Zanfliet, ibid, p. 345. Placentius Henaux).
1429
"
Ils n'ont point de statuts " par lesquels on puist constraindre de faire le wait
(guet) accoutumeit " pour la warde (garde) de nostre
dite ville de Visé ".
Le 29
avril, le prince accorda des statuts et privilèges aux bons bourgeois et
suzerains de cette ville.
(V. Hist. de Visé par F. Henaux p. 377).
NOTA.
— On lit dans Bouille, t. II, p. 232, que sous l'évêque Jean de Horne, l'an
1488, la compagnie des arbalétriers fut rétablie.
Des statuts et
privilèges sont accordés à la Compagnie des Arbalétriers " par les maîstres,
jurés, gouverneurs, conseils et généralité de la " Ville et franchise de Visé "
(1). Ce texte est perdu, mais il se trouve rappelé dans un privilège d'Ernest de
Bavière, le restaurateur des Arbalétriers.
Ce privilège est du 13 décembre
1599, et il y est dit :
" En vertu de " ces statuts, les Arbalétriers sont et
ont toujours estez dès lors et même • longtemps auparavant, tellement qu'il n'y
at de mémoire du contraire, en " paisible possession des dits privilèges et
usages, etc. ' (2). (Archives de la Compagnie).
Le terrible Duc d'Albe eut, à Visé, une entrevue
avec le prince Gérard de Groesbeck.
Des fêtes splendides furent données à cette
occasion. Les augustes visiteurs honorèrent de leur présence un Tir à l'oiseau,
offert par les Arbalétriers.
Comme souvenir de leur bienveillance, ceux-ci
reçurent des mains du sanguinaire gouverneur, une arbalète que, sans remords,
ils baptisèrent de son nom.
Dans le courant du même siècle, une Marguerite
d'Autriche, de Parme ou de Valois, daigna assister à des fêtes données par les
Arbatétriers et leur fit aussi présent, à cette occasion, d'une arbalète
d'honneur. En souvenir de ce fait, cette arbalète fut nommée " La Marguerite ".
(Archives de la Compagnie).
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On bat
monnaie à Visé où se trouve un atelier monétaire (963-1650)
Images
aimablement fournies par |
C'est en 1330 que Visé s'entoure d'une muraille.
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Il semble
qu'elle ait joui de privilèges urbains dès cette
époque. |
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Il a une très
puissante armée: Lestat de la maison du Duc Charles de Bourgongne (extrait) TEXTE REDIGE EN 1474, A NEUSS PAR OLIVIER DE LA MARCHE, CHEVALIER ET CAPITAINE DES GARDES DU DUC. Le duc à mille deux cens hommes darmes en ses ordonnances, compté chascun homme darmes à tels gages quà coustilliers armez : et dessoubs chascun homme-darmes y a trois archers à cheval, et dabondance pour chascun homme-darmes y a trois hommes de pied armez, arbalestriers, colevriniers et picquenaires : ainsi font huict combattans pour une lance ; mais les gens de pied ne sont pas gouvernez par les gens de cheval. Et pour gouverner icelle compaignie qui monte à dixhuict mille combattans, à prendre les conducteurs, lieutenans et autres archers, qui sont outre nombre, huict combattans pour lance, et sont iceux payez et comptez tous les jours à la souldée du prince par la main du trésorier des guerres : je monstreray, par la conduite de cent lances, comment se gouvernent tous les autres, et semblablement ceux de pied. En chascune cent lances y a un conducteur soubs qui respond icelle compaignie, et se nomme conducteur, pource que le duc veut estre seul capitaine de ses gens, à en faire et ordonner son bon plaisir. Et pour entresuyvre ce propos, nous parlerons de la forme et manière comment le duc cree les conducteurs, puis apres de leur conduite ; et men abregeray le plus que je pouray, pource que le duc Charles, qui a ses ordonnances mis sus à labeur si notablement en sa personne, et faict mettre par escrit les ordonnances de sa guerre si bien et si notablement, et a tous misteres esclarcy en telle forme et maniere, que mon escriture ne me sembleroit que temps perdu, et lesquelles ordonnances sont portées en Angleterre, et si besoin est sont recouvrables pardeçà, toutes et quantes fois que besoing sera : parquoy je men passe pour abreger, et parferay ce que jay dict. Le duc renouvelle tous les ans les conducteurs de ses ordonnances, comme il est escript en sesdits ordonnances ; et contre le temps que sesdicts conducteurs se doivent renouveller, iceux conducteurs viennent ou envoyent devers le duc, selon leurs affaires, et selon la charge quils ont ; et en iceluy temps ceux qui desirent davoir charge de conducteur pour lannée advenir se tirent devers les secretaires qui sont ordonnez pour la guerre, et ils enregistrent et mettent en memoire : et en temps ordonné ils apportent icelles memoires au duc, qui les retient par devers luy par certains jours et à son bon plaisir ; et selon les recommandations des merites dun chascun, il poinctie ceux à qui il veut donner la charge de conducteur, et à la fois de ceux qui lestoyent paravant, et à la fois non, et les fois par noms de compaignie, dont lune sappelle la première compaignie, lautre la seconde, et ainsi jusques à la vingtdeuxiesme : et par ce moyen sçavent les conducteurs en quelle compaignie ils doivent aller quand ils ont le don. Et au jour ordonné, il mande par un huyssier darmes les conducteurs quil a choisi, et les faict venir en une sale en laquelle le duc sied en chayere parée, comme à prince appartient ; et là sont les seigneurs du sang, le conseil, et les nobles de la maison, et sont là presens ceux qui paravant ont esté conducteurs. Et le duc par son chambellain faict dire la cause pourquoy il se contente des conducteurs passez ; et si grandes causes survenoient de parler à aucun particulierement, en soy contentant ou non contentant, le duc feroit dire publiquement, pour rendre à chascun merite selon sa desserte. Et nay point veu que le duc nayt deschargé les conducteurs de leurs charges, à leur tresgrand honneur et recommandation. Et apres iceux estre deschargées, le duc faict parler à ceux quil a choisi pour lannée, et leur faict lire les ordonnances quil faut à la conduicte de la guerre : et apres la lecture dicelle, il faict appeller devant luy chascun conducteur particulierement lun apres lautre, et publiquement baille à un chascun deux choses. Premierement le livre de ses ordonnances richement faict et escript, et couvert de velours, en moult honneste vollume, sellé du grand seau en cyre verde, et en lacs de soye ; et en luy baillant, parlant le duc par sa bouche, il dict : « Vous, tel, je vous fays conducteur pour lannée de telle compaignie de cent lances de mes gens-darmes. Et afin que vous sçachez, entendez et ne puissiez ignorer comme jentens le faict de mes gens-darmes, et de la guerre estre conduicte et gouvernée, je vous baille les ordonnances que jay sur ce faictes et ordonnées, et vous commande de les estroittement tenir et garder, selon le contenu en icelles » et puis prend le duc un baston quon appelle baston de capitaine, et est iceluy baston couvert de bleu entortillé de blanche soye, qui sont les couleurs du prince, et baille le baston au conducteur, et luy dict : « Affin que vous soyez obey, et plus puissant sur ceux dont vous avez par moy charge, et que vous puissiez entretenir et faire entretenir mes ordonnances et faire mes commandemens, je vous baille le baston pour avoir la main forte sur voz gens, et vous donne en effect de les gouverner et punir par telle autorité que moymesmes. » Et sur ce reçoit le conducteur le serment de faire et entretenir les ordonnances du prince, et selon le contenu dicelles ; et ainsi lun apres lautre crée le duc de Bourgongne ses conducteurs, et sont tenus de renvoyer icelles ordonnances et le baston à la fin de lannée pour les bailler à celuy à qui il plaira au duc dy ordonner ; et se tire chascun en la compaignie à luy ordonnée. En chascune compaignie de cent lances y a quatre chefs desquadre, dont lun est ordonné par le duc, et y met communément un des escuyers de son hostel ; et nay guerres veu que le conducteur ne face diceluy son lieutenant, combien quil le peut faire dun autre sil luy plaist ; et au regard des autres chefs desquadre, le conducteur les peust choisir à son bon plaisir : et soubs chascun chef descadre y a quatre chefs de chambre, lesquels chefs de chambre le chef desquadre peut nommer et choisir, sans ceux de son esquadre, à son bon plaisir. Soubs chascun chef de chambre a cincq hommes darmes, qui sont en chascune des chambres, à prendre le chef de chambre et les hommes darmes : soubs luy sont six hommes darmes. Ainsi sont vingtquatre hommes darmes, et le chef desquadre ; et ainsi par quatre chefs desquadre trouverons cent lances soubs le conducteur : chascun homme darmes a soubs luy trois archers à cheval, ainsi sont trois cens archers en chascune compaignie, et chevauchent chascun cent lances en huict esquadres, cest à sçavoir les archers en quatre esquadres, et en chascune esquadre darchers septante cinc archers ; et sont conduits iceux archers par un homme darmes principal en chascune esquadre, au regard et à la devise du chef dicelle esquadre ; et chevauche le guidon des archers au front devant la premiere esquadre, et pareillement lestendart des hommes darmes au front de la premiere esquadre des hommes darmes. Or nous faut deviser de lestat des gens de pied, lesquels sont conduits par un chevalier chef de toutes gens de pied, et soubs qui respondent tous les chefs diceux gens de pied. Sur chascune compaignie de trois cens pietons a un capitaine, homme darmes à cheval, et port-enseigne et guidon ; et sur chascun cent hommes a un centenier homme darmes à cheval, qui porte autre plus courte enseigne, et respondent iceux centeniers aux capitaines dessus nommés ; et outre plus, en chascun trente et un hommes, lun est trentenier, à qui respondent tous les autres, et marchent par compaignies, et par ordre du capitaine de centeniers et de trenteniers, et communement sont gardes de lartillerie et du charroy. Et pour les raisons devant dictes, je me passeray à deviser des ordonnances sur ce faictes ; et combien que jay mis en escript le nombre des hommes darmes, archers à cheval, et gens de pied des ordonnances de monsieur de Bourgongne, et jaye devisé les gens-darmes, et quils sont tousjours prests et armez les uns comme les autres, où vous trouvez en nombre plus de vingt mille combattans, toutesfois nest encores tout le nombre de ses gens darmes comptez, journellement prests et en point : car de nommer outre et pardessus le nombre dessusdict, il a fourny sa maison de douze esquadres darchers dAngleterre, lesquelles douze esquadres sont conduites par douze hommes darmes anglois, par la maniere qui sensuit. Premierement, le duc a ordonné un escuyer pour conduire quarante archers pour lesquadre de la chambre : et est à entendre deux archers pour chascun homme de sa chambre, qui sont vingt hommes darmes, à prendre lescuyer et les quatre sommeliers, comme dit est. La seconde esquadre est de quatre-vingt hommes, pour les quarante archers tousjours compter, et les departir en la maniere dessusdit. Item, quatre autres esquadres chascune de cent archers, pour les quatre estats des escuyers ; pour chascun estat, qui sont cinquante hommes, deux archers ; et pource cent archers pour chascune esquadre. Item, et pour renforcement de la garde, sont ordonnez quatre esquadres de quarante archers pour chascune esquadre, qui pareillement est à entendre deux archers pour chascun homme darmes, et sont trente hommes darmes en chascune esquadre. Et puis que nous avons devisé des gens darmes ordinaires, il faut deviser de lartillerie, laquelle est une merveilleuse despense, et grande. Lartillerie se conduit soubs un chevalier qui se nomme maistre de lartillerie, lequel a telle auctorité, quil doit estre obey en son estat comme le prince ; il a soubs luy le receveur qui paye les officiers, et les pouldres, les canons, les forges et les pionniers, les chartons, et tous les ouvraiges qui se font a cause de lartillerie ; et certes la despense qui passe par ses mains monte par an plus de soixante mille livres ; et devez sçavoir que en la pluspart des armes du duc il meine avec luy, pour le fait de lartillerie seulement, plus de deux mille chariots, les meilleurs et plus puissans que lon peut trouver en Flandres et en Brabant ; et certes le duc peut avoir trois cens bouches de lartillerie, dont il se peut ayder en bataille, sans les harcquebusses et coulevrines, dont il en a sans nombre. En lartillerie est le controlleur qui tient par ordre et par escript le conterolle, de toute la despence faicte et payée de toute la provision de lartillerie, comme darcs, flesches, arbalestres, de trait, de baston à main, de cordes, et toutes autres choses necessaires appertenant à iceluy estat ; là est le maistre des oeuvres, carpentiers, marisschaulx, forgeurs, et toutes manieres de gens. Et quand le duc est devant une ville, il faut asseoir les bombardes : il convient pour chascune bombarde un gentilhomme de son hostel pour la conduite dicelle bombarde, et la suyt, qui est ès mains du bombardier. Et est lartillerie estoffée et garnie de toutes choses : tellement que le duc ne se soussie point à passer rivieres de mille pieds en peu de temps, si besoin est ; et est puissant et fort pour passer la plus grande bombarde du monde. Le maistre de lartillerie a prevost en son artillerie, lequel a jurisdiction et auctorité de justice sur ceux de lartillerie, et en peut faire justice criminelle ou civile, telle quil luy plaist ; et nest pas à oublier le faict des tentes et pavillons, qui est une somptueuse chose, et se conduit par un gentilhomme qui a la charge diceluy estat, et meine aux despens du prince plus de quatre cens chariots puissamment attellez ; et se comptent iceux chariots soubs la despence de lartillerie. Et certainement le duc delivre pour sa compaignie bien mille tentes et mille pavillons, à prendre pour ambassadeurs et estrangiers, pour la maison du duc, pour ses serviteurs et gens-darmes : et à chascun voyage le maistre des tentes a nouvelles tentes et nouveaux pavillons aux despens du prince ; et monte icelle despence, à prendre toille et ouvrages seulement, plus de trente mille francs. Or ne suffit-il davoir seulement devisé de ce grand nombre de gens-darmes à cheval et à pied, et de ce grand nombre de chariots, qui est une chose merveilleuse : car combien que le duc donne à tous argent particulier pour tous sommiers, et merveilleux nombre de chariots et charettes pour leur nécessité, pour ce que le duc faict communement durer la guerre en temps dhiver aussi bien quen temps desté, pource faut il plus de provisions contre les froidures, et autres necessitez. Et ne suffiroit point qui ne deviseroit par quelle maniere et par quel ordre se loge iceluy grand ost. Le duc a pour son grand principal officier le mareschal de Bourgogne, lequel a telle preeminence, quil prend droit de mareschal sur tous gens-darmes, mais non point és gens-darmes des ordonnances ; et se nomme ledit mareschal de Bourgongne pour un mareschal de France, et prend droit avec comme les autres, et ce de toute ancienneté ; et se conduit le fait de la guerre par sa main avant tous les autres, et doit estre à lavantgarde du prince comme le principal. Et toutesfois si le prince mettoit en lavantgarde aucun prince de son sang, le mareschal luy seroit per et compaignon touchant ladicte avant-garde ; et en labsence dudit mareschal de Bourgongne se faict un mareschal de lost, qui est son lieutenant, lequel conduit les matieres de guerre, et prent les droits de mareschal, et ordonne les commissaires comme si luy mesmes y estoit ; et sont, soubs ledit mareschal ou son lieutenant, les mareschaux des logis et de lhostel, et par ledit mareschal de logis est logée ceste grande armée. Le mareschal du logis, quand le prince doit prendre logis nouveau, il doit faire sonner sa trompette, et doit avoir enseigne desployée ; et à luy se doivent assambler le mareschal de lhostel, et tous les fourriers de toutes les compaignies, soit de pied ou de cheval ; et doivent chevaucher en ordre et en bataille soubs la conduite dudit mareschal ; et quand ils sont prests à loger, il peut faire arrester les compaignies avec son enseigne, et prendre avec luy le mareschal et ceux qui luy plaist, et là adviser le pays et le logis ; et depart les quartiers pour lavantgarde, pour la bataille et pour larrieregarde ; et ainsi conclud, assiet lartillerie, et luy baille place. Par ceste maniere ceste grande armée logée, le
mareschal de lost doit visiter advenues, et mettre
en ordre les escoutes et guets ; et doit soigner le
mareschal ou son lieutenant denquerir et sçavoir
des passages du pays, et doit avoir des guides avec luy
pour guider larmée ; et peut appeller devant luy
du grand conseil et du parlement, ou autre jugement pour
matiere de guerre, et qui touche le faict de la guerre,
dont il peut juger : et de luy lon ne peut appeller.
Et je certifie que jay experimenté les faits de la
noble maison de Bourgongne plus de trente ans, et que jay
bien calculé et debattu à quelles sommes de deniers
peut venir et monter la grande despence dont jay
icy devant faict mention ; et certes je treuve que par an
monte icelle somme de despence bien environ deux millions
bien payez et comptez, chascun selon son estat et
vacation à quoy il est appellé. Voici un petit inventaire de ce qu'il emportait en campage: Archives départementales du Nord, Lille, B.3519, retranscription recettes de lartillerie)(1475) Etat
de ce que pourra monter la despence de lartillerie
que mon très-redoubté seigneur le Duc entend
présentement mener avec lui, selon quil a ordonné
par ses lettres. Le Duc de Bourgogne mourra à
Nancy le 5 janvier 1477 pour la plus grande joie des
liégeois. |
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1517
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L'histoire des Arquebusiers est indissociable de celle de la Principauté, de celle de la gilde soeur les Arbalétriers,
et de l'évolution de l'arme à feu.
Histoire des arbalétriers de Visé de 1310 à 1910 par Victor Horion: http://www.1579.be/arba/arba-1910.pdf
Le terme gilde souvent utilisé sur le présent site est un terme similaire à "guilde" .
gild, gilde, gildum, gilda, gildonia, société, association, corporation de marchands
guilde ou ghilde ou gilde nom féminin provient du latin médiéval gilda, du moyen néerlandais gilde; troupe, corporation
Au Moyen Âge, association groupant des marchands exerçant une profession commune.Ce sont en fait les premiers syndicats.
Peut-être même du terme geld, argent, la "cotisation" payée pour faire partie du groupe
Association visant à procurer à ses adhérents de meilleures conditions commerciales.
Certains autres mots d'origine flamande utilisé dans les compagnies de Visé ont subit une francisation (Gast=Gasse par exemple)
On retrouve par ailleurs aussi le terme copuleuvriniers, en flamand kolvenier, ou klovenier, ou busschieters pour désigner des arquebusiers
Les premiers modèles de couleuvrines et arquebuses; un simple tube de métal percé d'un trou pour la mise à feu à l'aide d'un fer rouge ou d'une mèche
Les premiers modèles d'arquebuses portables remontent au 14e siècle donc bien avant la création des arquebusiers de Visé, et nous sommes 75 ans après la Bataille de Cerignola où les arquebusiers furent utilisés de manière efficace
Par ailleurs on trouve trace dans un écrit du 15e siècle d'un "Jan maistre arkebusier" visétois fabricant couleuvrines et arquebuses à mèches et en 1573 une poudrière était établie près de la Tour l'Evêque et une autre à Dalhem.
"Jan faiseur de hackebuses" est cité le 5 octobre 1576 et le 9 septembre 1594, et en 1580 les Bourgmestres décident "pour la tuition et sauvegarde de la ville, pendant les 3 ans à venir seront faits et construits 6 mouskette chaque an"
Ces éléments montrent bien que l'arquebuse et le mousquet étaient déjà d'un usage courant bien avant la création de la gilde, il existait en fait 4 gardes bourgeoises réparties dans les différents vinâves (quartiers) de la ville.
Les Harquebusiers de Visé sont nés de la volonté de quelques Visétois du XVIe siècle de créer officiellement une seconde compagnie armée chargée de veiller sur la ville et dotée d'un armement existant depuis plus d'un siècle et en usage déjà dans les anciennes milices d'archers et d'arbalétriers:
l'arquebuse et son homologue plus puissant le mousquet.
C'est seulement en 1579 que les arquebusiers se rassemblèrent en une seconde gilde qui prit le nom de Compaignie des harquebusiers de Viseit
Cette création tardive d'une compagnie équipée d'un armement qui existe depuis longtemps est une preuve indéniable qu'elle est fondée uniquement en concurrence de la gilde des arbalétriers existante et pas, comme l'écrivent à tort certains auteurs, parce que l'arme à feu venait d'être inventée, ce qui est totalement faut, ou que les arbalétriers avaient tous été décimés par la peste ce qui l'est encore autant.
En 1579 l'arme à feu est déjà très évoluée, si la platine à mèche reste la plus courante, surtout à cause de son faible prix, on trouve depuis le début du 16e siècle des platines à rouet , déjà décrite dans le Codex Atlanticus de Leonard de Vinci en 1505, et même des platines à silex (chenapan).
1579,
c'est très tard, car partout ailleurs, les compagnies d'arquebusiers
existent parfois depuis plus d'un siècle !
Examinons quelques une d'entre elles au travers du pays et en
dehors
Très tôt des compagnies armées d'arquebuses sont créées dans beaucoup de villes d'Europe et de ce qui est aujourd'hui la Belgique.
Elle cohabitent avec les gildes d'archers et d'arbalétriers, lesquelles souvent garderont leur nom et changeront simplement d'armement.
Ce fut à la fin du XVe et au commencement du XVI siècle que, dans plusieurs villes, se sont formées les premières confréries, dans le but de s'exercer au tir à l'arquebuse.
Les villes et les princes les prenaient à leur solde.
En 1453, les gildes
existaient déjà à Malines
comme l'indique
un document signé par Philippe le Bon, et en 1504 le
règlement institué par la ville stipulait que pour la
garde ils devaient être en uniforme avec poudre et
balles et en 1510, elles ont acheté leur local. Cette
même année, la ville de Malines envoya huit
arquebusiers à Venloo, et leur fit
faire, à cette occasion, une enseigne
(winpele).
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La ville
dAth possédait autrefois une compagnie de
canonniers placés sous le vocable de Ste-Marguerite.
Au 16e s., ils étaient encore qualifiés de
couleuvriniers.
Voici
ce qu'en dit en 1903 Jules Dewart dans son Histoire de la
ville d'Ath
Chaque
année, au mois de juillet, les canonniers se rendaient
au Mont-Sara (faubourg de Tournai) pour y tirer le canon. Dans la ducasse d'Ath,
le groupe des "Bleus" forme
lescorte armée qui accompagne le géant Samson.
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Voici ce qu'on en dit lors de leur prestation au
célèbre Ommegang |
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Fondation
des arquebusiers et couleuvriniers sainte Barbe en
1479, un siècle avant ceux de Visé. |
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Genève qui comme Liège est aussi une principauté ecclésiastique dépendant du Saint Empire Romain Germanique où se crée lExercice de lArquebuse dont l'histoire nous dit que:
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Les
bourgeois demandent à se constituer en société armée
d'armes à feu dès 1488
et ce afin que
les bourgeois en connaissent le maniement et puissent, le
cas échéant, défendre la ville ou réprimer des
troubles.
Le 22
août 1804 la compagnie existe toujours, malgré la
révolution française, elle décide d'adopter comme
uniforme l'habit vert à bavaroises vertes, collets,
pattes et parements rouge, galonnés en or fin. Veste ou
gilet rouge avec deux galons or, culottes vertes avec
boutons jaunes, chapeau français avec ganse et bouton d'or,
cocarde et plumes vert et rouge. Ils doivent porter sur
le côté une plaque d'argent aux armes de la société.
Les membres du serment ont également un uniforme de drap
vert et rouge. Cette
gilde a aujourd'hui disparu mais était encore active au
milieu du 19e siècle et défilait encore en 1913 lors de
l'Ommegang de St Michel.
Son
histoire: Histoire_de_la_gilde_souveraine_des_couleuvriniers,
arquebusiers et canonniers, dite Chef-confrérie de saint
Antoine, à Gand par Ferd. Verhaegen 1866
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Il est bien entendu qu'ils avaient tous
un costume distinctif :
Les
arquebusiers de Bruxelles portaient: |
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Anvers |
Les
Arquebusiers de Malines
sont mentionnés dans
un acte du 6 avril 1453 signé par
Philippe le Bon.
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Malines |
Les
Arquebusiers de Liège |
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12 euros |
A Gand, en 1540, la
Concession Caroline imposée par Charles Quint ôta à toutes ces
confréries leurs priviléges; elles ne se réunirent plus que
pour leur amusement.
St. Antoniusgilde, busschutters.
Algemene geschiedenis.
Het wapen was de bus, een lontslotgeweer, de voorloper van de
musket.
Bij dit soort wapen werd bij het overhalen van de trekker het
gloeiende uiteinde van een lont in de kruitpan gedrukt waarmee de
hoofdlading ontstoken werd.
Rond 1515 ontstond een zwaardere versie, de zogenaamde haakbus (Arquebuse),
waar aan de loop een soort van haak was bevestigd.
Aan deze haak kon het wapen worden opgehangen maar de haak kon
ook achter een tak of muur worden gehaakt om tijdens het afvuren
de zware terugslag op te vangen.
Beide soorten hadden een gladde loop en schoten ronde loden
kogels af, in het algemeen door de schutters zelf gegoten.
Het kaliber varieerde doorgaans van .69 tot .85 (17,5 tot 21,6 mm),
de kogels hadden een gewicht tot 25 gram en een bereik tot ca. 50
meter.
Om ten tijde van oorlog de verwondingen groter te maken, werden
de kogels soms ingekerfd of werden ze per twee door middel van
een kleine ijzeren ketting met elkaar verbonden.
Er kon ook schroot of hagel worden gebruikt, het wapen schoot dan
in een gespreid patroon, zodat nauwkeurig richten niet nodig was.
Het laden was tijdrovend, geoefende schutters haalden een
vuursnelheid van één schot per minuut.
Beide wapens waren niet al te doeltreffend door de gladde loop,
vervorming van de loop door de hevige warmteontwikkeling en
vervuiling door het gebruik van zwart kruit.
Ook de over het algemeen zelf gemaakte kogels droegen niet bij
tot de nauwkeurigheid.
De Aalsterse gilde.
De leden van deze Aalsterse schuttersgilde werden aanvankelijk
"Cuelueverniers", "Colovriniers", "Kolveniers"
of "Bussenieren" genoemd.
Cueluevernier, Colovrinier en Kolvenier zijn afgeleid van "Coulevrine",
de Franse benaming van dit soort wapen".
De gilde werd in 1509 door Steven van Liedekerke opgericht in de
Keyzerstraat, later het Sinte Antheunis straetken
genoemd naar het aldaar gelegen St. Antoniushof.
In een stadsrekening van 1509 werd vermeld:
By ghelycken laste es betaelt gheweest den ghezellen vander
nieuwer gilde vanden Colovriniers binnen deser stede, die by den
advise vande wet ende rade vander stede onlancx leden anghenomen
hebben omme te spelene ende schietene met handcoloveren ende
harcquebussen ende der stede daermede te dienene, tot den ghetale
van XXX personen, omme daermede te coopene elcken rugghe ende
tuych, de somme van IIII liber parisis ende XLVIII liber parisis."
Eén jaar na de oprichting werden de statuten schriftelijk
vastgelegd op 12 augustus 1510:
sMaendaeghs XIIen dach der maendt van Augusti int jaer
duust vijf hondert ende tiene.
De belangrijkste bepalingen uit deze statuten, ook
Caerteregels genoemd, waren:
? Er zullen 30 beëdigde Cuelueverniers zijn die er
zich toe verbinden om een rugghentuych, een bus, een
vierendeel buskruit en een half pond gegoten lood thuis te
bewaren, ghestoffeert alzoot behoort.
De deken, gezworenen of één van de afgevaardigden mogen ten
allen tijde als het hen belieft hierop controle uitvoeren.
Zij mogen de deffaillanten calengieren met een boete
van 5 schellingen parisis.
? Alle drie jaren zullen de schutters zich een gildekleed doen
maken, kleur en vorm wordt door het bestuur bepaald.
? De schutters moeten de heer en de wet hulp en bijstand verlenen
telkens als zij daartoe worden opgeëist.
Zij krijgen hiervoor hetzelfde loon als de handboogschutters voor
dezelfde dienst.
? Schieten de busseniers op last of verzoek van de stad dan
worden de onkosten van lood en kruit door de stad betaald.
? Het is de leden verboden te schieten naar reigers, zwanen,
voghelen van riviere, duiven of dergelijke.
? Het gilde krijgt jaarlijks een vergoeding van 4 pond groote,
bovenop de som van 6 pond parisis voor een jaarlijkse prijs in
het schietspel, voor de wekelijkse zondagsoefeningen wordt een
stoop wijn (2,4 liter) voorzien.
? Nieuwe leden boven de eerste 30 moeten bij hun indiensttreding
2 schellingen groote betalen, krijgen geen stadstoelage en
tijdens de oefeningen zijn de kosten voor lood en buskruit voor
eigen rekening.
? Sterft één van de 30 beëdigde leden dan wordt zijn plaats
ingenomen door de beste schutter van de overige leden.
De benoeming gebeurt pas na advies van de heer, wet, hoofdmannen,
deken en gezworenen.
De doodsschuld van de dekens of de gezworenen bedraagt 2
schellingen groote, voor de overige leden 12 grooten.
? Personen die hulp genieten van de Armendis (voorloper
van het O.C.M.W.) worden niet aangenomen als lid, evenals
personen die teeckenen vanden Heilighen Gheest
vertonen.
Gehuwde mannen die "met anderen vrouwen converserende dan
met hunnen ghetrouwden wijve" worden eveneens niet
aangenomen.
? Alle drie weken van Pasen tot Bamesse (1 oktober)
zijn alle leden verplicht te komen schieten in het gildehof,
omme te beter te continueren huerlieden spel.
? Elke twist of geschil onder de leden moet aan de eed (bestuur)
worden voorgelegd, als de twist niet wordt beëindigd bedraagt de
boete twee pond was.
? Gebruik van "quade woorden of beledigingen, het
aangaan van weddenschappen tijdens de prijsschietingen of het
vernoemen van "den zwarten ende leelijcken man" (de
duivel) wordt bestraft met een boete van 3 deniers parisis "ende
die terstondt aleer hij uuten hove zal gaen, moeten uplegghen
ende betaelen up dobbel gheldt ende boete, of hij zal daervoren
uuten hove moeten bervoet gaen totter plaetse toe, daer de
ghezellen zullen gaen drincken".
? De schieting naar de koningsvogel wordt gevolgd door een
maaltijd, verplicht voor alle 30 beëdigde leden. Afwezigen
moeten als boete de helft van het gelag betalen.
De statuten werden gelezen en goedgekeurd door:
joncheere Steven van Liedekerke, sciltcnape, Heere van
Heestert ende van Zulte, den hooftman ende by den deken ende
ghezwoornen van desen gulde ende confrarie in de presentie van
Jan de Splijtere, poortbailliu van Aelst ende stedehouders van
mijnen heere den hoochbailliu vander stede en lande van Aelst
ende van scepenen derzelver stede, zo was tselve concept ende
overdrach bij accorde van hen allen gheconsentheert ende bij
elcken van hemlieden gheaccordeert ende van elcken alzo verre
alst hem aengaen mochte ghewillecuert.
Present ende int scependom Philips Stommelins, Jacob Sluus ende
hueren ghesellen.
Enkele bepalingen uit deze statuten werden later naargelang de
omstandigheden gewijzigd.
Zo werd in de tweede helft van de 16 de eeuw het aantal beëdigde
leden op 50 gebracht.
De gilde had hun Caemer naast het St. Antoniushof.
De Caemer staande op de hoek van de Lange
Ridderstraat, naast de Kattestraat (1677), met de twee
nieuwe gebauwde huyzen, deen zyde het huys van sieur
Geeraerd Michiels ende dandere zyde stadsstallingen (1782).
Naast de gildekamer was het St. Antoniushof,
met twee peerden en eene coe, commende den hof teghen de
vesten.
In 1579 hielden zij in deze straat in "'t Hof ten Gasthuse"
hun schietoefeningen, ondanks het verzet van de iets verderop
wonende Grauwe Zusters.
Het lokaal van de kolveniers werd later in de 16de eeuw volledig
vernield door opstandelingen.
In 1596 en 1598 kreeg de gilde aanzienlijke financiële steun van
het stadsbestuur voor het herbouwen van hun lokaal:
"..... by de rebellen gedemoleert, int regardt dat tzelve
gulde gheen incommen heeft ende dat de ghemeene guldebroeders,
als weesende de meerdere deele arme schamele ghesellen de
middelen niet hebbende omme de groote costen de ghedoogen....."
Het lokaal had in de 17de en 18de eeuw veel te lijden van de
soldaten die er af en toe verbleven.
Het werd zelfs door de onachtzaamheid van de soldaten volledig
door brand verwoest.
Boven de 25 pond groote door het stadsbestuur gegeven moesten zij
nog een lening aangaan van 300 gulden om het in behoorlijke staat
te herstellen.
De herstellingen werden niet uitgevoerd maar in 1725 werd,
vermoedelijk op de plaats van het oude, een nieuw lokaal
opgericht.
Het nieuwe lokaal werd in pacht gegeven, met uitzondering van de
grote en kleine gildekamer en het schietplein.
De pachter mocht er geen herberg houden en de opbrengst van wijn
en bier op de schietdagen verbruikt kwam ten goede aan de
schuttersgilde.
Door schulden bezwaard besloot de gilde in 1791 twee kleine
huizen, die haar eigendom waren in de Lange Ridderstraat, te
verkopen.
Om onbekende reden ging deze verkoop niet door en in 1792 werden
de huisjes met 72 roeden hof verpacht voor de som van 110 gulden.
Hadden de kolveniers de verkoop toch uitgevoerd dan zouden ze
nadien niet beroofd zijn van hun eigendom.
De Fransen verkochten immers dit lokaal ten behoeve van de staat
op 7 Ventose jaar VI (25-02-1798) aan de heer Van Der Linden.
De stadstoelage werd rond het einde van de 17de eeuw verhoogd
naar 90 pond parisis
In het begin van de 18de eeuw werd het jaarlijks inleggeld
bepaald op 6 stuivers en het inkomgeld op 1 gulden.
De volgende leden werden vrijgesteld van kosten: hoofdman, deken,
koning, boekhouder, kapitein, alferis (vaandeldrager), griffier,
schilddrager en baljuw.
Een rekening van 1703 toonde aan dat nieuwelingen werden gedoopt.
Noch betaelt over theeringhe ende gheleverde wijnen,
ghedaen int doopen vande incommelinghen, ter somme van XXIII
gulden X stuivers.
In hetzelfde jaar was het totaal aantal leden al opgelopen tot
108, twee jaar later tot 111.
In 1732 werd door het stadsbestuur bepaald dat er, gelijk in de
andere schuttersgenootschappen, twee dekens moesten worden
aangesteld.
De koning van de gilde genoot, gelijk die van de andere
schuttersgilden, vrijstelling van accijnzen op 12 tonnen bier en
op al het hout door hem gebruikt.
In 1775 werd dit gewijzigd in een stadstoelage van 3 gulden per
jaar, ten behoeve van de ganse vereniging.
De Aalsterse busschutters bezochten andere steden om deel te
nemen aan schietwedstrijden waar zij verscheidene prijzen
behaalden.
Hun eerste wedstrijd was in 1519 in Oudenaarde.
In 1562 werden zij in Oudenaarde feestelijk met een banket op het
stadhuis ontvangen.
Dit feest kostte toen aan de stadskas van Oudenaarde niet minder
dan 341 pond parisis.
Tijdens een wedstrijd te Gent in 1670 schoot de Aalsterse koning
de zilveren vogel en behaalde zo de eerste prijs.
Nog te Gent in 1760 schoten de Aalstenaars behalve de hoofdvogel
nog drie prijsvogels en vergaarden zo de som van 12 pond groote.
In 1767 weeral te Gent tijdens het jubelfeest van St. Macarius
wonnen de Aalstenaars de gouden medaille voor het "schoonste
inkomen", zij vertoonden er zich met alle teekens van
eere, te weten met slaende trommel, vliegende vaendel, met twee
stukken kanon, getrokken door zes manspersoonen, verbeeldende
wildemans.
Jonkheer J. de Crombeen de ter Beken schoot een prijsvogel ter
waarde van "30 pond rozetin", P. Meganck schoot de
zilveren vogel.
Op 5 augustus 1821 behaalden zij in Oostende de ereprijs, een
gouden medaille.
De stad Aalst richtte eveneens verscheidene wedstrijden in waar
vele steden aan deelnamen.
In 1754 kwamen de Gentenaars naar een Aalsterse wedstrijd maar
eens ter plaatse weigerden zij deel te nemen omdat zij tussen de
deelnemers de gilde van Dendermonde opmerkten die volgens hen
"geen vrij gheoctroyeert gilde" was.
Op 30 augustus 1768 werden alle busseniersgilden van Vlaanderen,
Brabant en Henegouwen in Aalst uitgenodigd.
De prijzenpot voorzag als eerste prijs een zilveren koffiekan ter
waarde van 135 gulden, als tweede prijs twee zilveren kandelaars
ter waarde van 77 gulden en als derde prijs een geldsom van 67
gulden.
Behalve het patroonsfeest en de koningsschieting was er tijdens
de 18 de eeuw nog een derde feest, waarop geschoten werd naar de
Koningshesp.
Vermoedelijk maakte dit feest deel uit van de aanstelling van de
nieuwe koning.
Een inventaris van alle aan de kolveniers toebehorende en in het
gildelokaal bewaarde voorwerpen, opgemaakt in 1796 vermeldt o.a.:
? Een zilveren wijzer.
? Een schilderij, voorstellende de Bekoring van St. Antoon
? Een piek met hellebaard, enz.
? De gildebreuk, gewogen op een gewicht van 41 oncen en 10
ingelschen en geprezen op een waarde van 116 gulden en 4 stuivers.
Dit ereteken door de koning gedragen was versierd met verzilverde
en vergulde ornamenten en eindigde met een schild waarop het
beeld van de schutspatroon met het traditionele varken.
Evenals al de andere schuttersgilden hadden de kolveniers hun
eigen kapel in de St. Martinuskerk, die zij in 1555 nog
aanzienlijk herstelden.
Zij lieten deze kapel over aan de vleeshouwers en namen de H.
Kruiskapel in gebruik waar in 1728 met toestemming van de gilde,
door het kerkbestuur het beeld van de gekruisigde Christus werd
geplaatst, onder de voorwaarde dat het altaar altijd zou gebruikt
worden voor de mis op de patroonsdag en s anderendaags voor
het requiem.
Vermoedelijk vanaf 1721 werd jaarlijks een prentje met de
afbeelding van St. Antonius aan de leden uitgedeeld.
Spijtig genoeg is geen enkel van deze prentjes bewaard gebleven.
Onder de wel bewaarde voorwerpen bevindt zich buiten de breuk o.a.
de in 1767 te Gent verkregen gouden medaille met de twee volgende
chronogrammen of jaarschriften:
DestIné à ganD poUr Le pLUs granD LUstre et brILLant. (DIDULLUDLUILL
= 1767)
Donné à CaUse DU JUbILé Des Confrères. (DCUDUJUILDC = 1767)
Tijdens een nationale wedstrijd in 1860 behaalden de zeven
deelnemende Aalsterse schutters zeven prijzen: een zilveren beker,
een gedeeltelijk vergulde zilveren suikerpot, twee
oorlogskarabijnen en een aantal zilveren lepels en vorken.
Gedurende lange tijd bleven de activiteiten van de gilde
opgeschort en het was slechts in 1871 dat door de verdienste van
penningmeester Jozef Van De Maele de gilde herleefde.
In 1919 schonk de gilde een nieuw altaar, gesculpteerd door onze
stadsgenoot Robert Van Caelenberg, bestaande uit twee
gebeeldhouwde panelen.
Enkele bekende dekens van de gilde waren o.a., J. B. Meganck (1788),
J. B. Dommer (1808), Lodewijk Meert (1833 en 1839), Lodewijk
Burny (1860), Frans Monfils (1862).
Bronnen:
Geschiedenis der Stad Aalst, Frans de Potter & Jan Broeckaert
Aalst, Historiek der Oude Straten, Petrus Van Nuffel
Heiligenverering te Aalst, Jos Ghysens
1000 jaar Aalst Waar is de tijd
Geschiedenis der straten van Aalst, Jos Ghysens
Encyclopedie van wapens
http://aalstwaarisdetijd.forumup.be/about2239-aalstwaarisdetijd.html
Les
arquebusiers y sont mentionnés déjà en 1513. |
La Confrérie Saint Laurent
des Culvériniers de Beaumont
|
A Tongres
qui fait aussi partie de la Principauté de Liège, les
arquebusiers existent depuis le 10 octobre 1516,
forts d'une compagnie de 50 hommes sous le patronage de
St Christophe et St Sébastien avec un gage annuel de 100
florins. A Visé, en 1579 les règles furent très certainement similaires à ce qui se passait à Tongres. |
La Milice Bourgeoise de Lessines
La milice
s'intitula aussi milice 1583 en commémoration d'un
événement.
Texte de Gérald Decoster extrait
de http://www.festin.be/festin/historique/
On notera
que les faits qui se passent en 1578 à Lessines sont
très similaires à ce qui se passe au même moment dans
la région de Visé: pillards, mercenaires des armées,
etc. |
Le
8 août 1566, Gérard
de Groesbeek, prince-évêque de Liège, reconnaît l'institution
d'une compagnie d'arquebusiers à
Fosses
et approuve leurs statuts.
Aux
XVIIIe et XIXe siècles, les archers et les arquebusiers
furent remplacés par les habitants de Fosses qui
enfilèrent danciens uniformes militaires pour
accompagner les processions non plus dans le but de
protéger les reliques, mais pour rendre un hommage
solennel à leur saint patron.
La
marche septennale de Saint-Feuillen est une des plus
anciennes et des plus prestigieuses marche militaire de 1Entre-Sambre
et Meuse.
A
consulter:
Fosses-la-Ville.be
et Association des
Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et Meuse |
La
fondation la plus tardive de Belgique.
La
Compaignie
des harquebusiers de Vizeit est officiellement
fondée le 15 mai 1580 par Gérard de Groesbeck qui lui
accode ses statuts Voir page suivante |
Si des arquebusiers y existent depuis bien longtemps, on trouve trace de la compagnie d'arquebusiers à cheval du Capitaine Michel Très
certainement une compagnie privée |
Schutterij Sint Brigida Noorbeek Anno 1622 http://www.schutterijsintbrigida.nl/ Cette milice existe depuis au moins 1622. Elle accompagne
toujours la procession de Sainte Brigitte en juin chaque année et ouvre
le cortège. Les officiers et roys L'uniforme est celui de l'armée des Pays-Bas fin 19e siècle Un capitaine-commandant regimente le tout. |
Sint Martens Voeren - Fouron Saint Martin en 1662
Elle organise encore chaque année un tir du Roi et participe à la procession de St Martin en juin. https://schutterijsintmartensvoeren.be/ |
Arquebusiers d'après
Lyliane et Fred Funcken (inspiré par les gravures de De Gheyn)
Le costume et les armes au temps de la chevalerie
Editions Casterman 1977
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Le mousquet L'arme est
chargée par le canon; une dose de poudre est introduite
puis tassée.
|
Vers
le 16e siècle
Home/sommaire
Il existe
en Belgique plusieurs fabricants d'armes à feu du 15e
siècle, M
Poelmans |
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Fabrication de
couleuvrines portables fonctionnelles, passées au Banc d'Epreuves des armes de Liège. Copies du XVe siècle. Jean-Robert Seifert 19, Chawieumont 4910 Theux tél.: + 32 (0) 87 54 22 27 fax : + 32 (0) 87 54 22 27 jeanrobert.seifert@yucom.be Contacts souhaités par E-mail car pas d'horaire spécifique. www.labigorne.be |
||||
Un autre fabricant
belge de couleuvrines: http://couleuvrine.skynetblogs.be/
Délais de livraison, 3 semaines artilier@couleuvrine.be |
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|
site officiel des Francs Arquebusiers: www.francs-arquebusiers.be
autre url de ce site www.1579.be