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LÉOPOLD Ier
Roi
des Belges
1790
Léopold, Georges, Chrétien, Frédéric de Saxe-Cobourg et Gotha
(né Léopold de Saxe-Cobourg-Saalfeld), premier roi des Belges
sous le nom de Léopold 1er est né le 16
décembre 1790 au château de Cobourg en Bavière.
Il est le fils cadet du duc souverain François 1er de
Saxe-Cobourg-Saalfeld (1750-1806) et de sa seconde épouse, la
comtesse Augusta Reuss (1757-1831), fille du dernier Duc de
Saxe-Gotha; à la mort de celui-ci, neuf enfants prirent le nom
de Saxe-Cobourg et Gotha.
1795
Selon les archives de l'armée russe, le 7 mai 1797 à l'âge de
six ans, le Prince Léopold a reçu le grade de Capitaine et
celui de Colonel du régiment Izmaïlovski de la garde impériale
le 11 septembre 1798. Il est transféré le 19 mars 1801 au
régiment de cavalerie de la garde impériale où il est promu
Général-major le 16 mai 1803, il a 13 ans.
Douze années ont passé depuis la Révolution et c'est l'Europe
entière que la France dévore, et de quel appétit !
Partie en septembre 1805 de Boulogne, la Grande Armée a
encerclé une armée autrichienne dans Ulm et vaincu l'autre à
Austerlitz, malgré le renfort de l'armée russe.
1806
Léopold et son frère avaient quitté le château paternel
pour rejoindre l'armée austro-russe, mais arrivés, heureusement
pour eux, trop tard sur le champ de bataille, ils rentrent à la
maison et apprennent les conditions du traité imposé à
l'Autriche vaincue.
Napoléon a abolit le vieil « Empire romain de la Nation
germanique » d'un trait de plume et renvoie les Habsbourg
régner sur la seule Autriche.
Ceci affecte personnellement le jeune Léopold qui, filleul de
l'Empereur Léopold II, n'est plus un sujet des Habsbourg.
Toute la famille est très inquiète sur le sort du petit duché
de Saxe-Cobourg, resté provisoirement indépendant et Léopold
se souviendra que depuis l'âge de 15 ans, il a été mêlé aux
grandes affaires de l'Europe. Le Duc François décède le 9
décembre 1806 et c'est au nom de son successeur, le Duc Ernest,
frère aîné de Léopold, que sera signé le traité d'accession
des duchés saxons à la Confédération du Rhin sous la
protection de Napoléon.
Le Duché est occupé par les troupes de Napoléon.
Ce n'est pas la fin des épreuves, bien au contraire. En effet,
des princes jaloux répandent le bruit que le Duc Ernest, loin
d'être à Cobourg au chevet de son père, se trouvait durant les
hostilités parmi les troupes ennemies, prussiennes et russes.
Malgré la publication d'une déclaration qui innocente le Duc de
Cobourg, Napoléon n'accepte pas cette excuse et met le duché de
Saxe-Cobourg sous séquestre le 13 février 1807.
La famille de Léopold est privée de tous les revenus du duché
qui sont attribués à l'autorité française.
Très pauvre, les Cobourg ne sont pas en mesure d'imiter les
princes allemands qui, à cette époque, conservent ou augmentent
leurs Etats en versant d'immenses pots-de-vin à Talleyrand,
ministre français des relations extérieures.
Le salut des Cobourg viendra en fait d'une décision prise tout
au sommet sur le radeau de Tilsitt, lorsque Napoléon et le Tsar
Alexandre retraceront la carte de l'Europe. Par chance, le frère
du Tsar, le Grand-duc Constantin a épousé la sur de
Ernest et Léopold de Cobourg, en conséquent Napoléon consent
à restituer le duché.
Léopold séjourne à Paris et devient une figure en vue à la
Cour impériale.
Il succédera à son frère à la tête du Duché de
Saxe-Cobourg.
Il participe alors, en tant que colonel d'un régiment de
cavalerie russe, à la campagne de 1813 et aux batailles de
Lützen, Bautzen et Leipzig contre les troupes de Bonaparte.
Ses batailles lui offrent le titre de maréchal.
1808
Le Duc Ernest partant dès le mois d'août 1808 pour
Saint-Pétersbourg afin d'obtenir la main de la Grande-Duchesse
Anna Pavlowna, jeune sur du Tsar, Léopold se vit confier
le gouvernement de la principauté.
Lors du congrès d'Erfurt en septembre 1808, qui tourne
rapidement à l'entretien franco-russe, le Prince Léopold ainsi
que tous les souverains, princes et ministres espèrent ou
redoutent le remodelage de la carte de l'Allemagne, voire de
l'Europe. Le duché est alors sous la protection du Tsar et du
Grand-duc Constantin qui ont tous deux promis une éventuelle
intervention militaire, les objectifs territoriaux du duché
étant de garder l'arrondissement situé entre Cobourg et
Bayreuth.
Mais c'est un échec. On comprendra qu'Alexandre, occupé à
remodeler la carte de l'Europe, n'ait pas déployé beaucoup
d'ardeur au service de ces minuscules revendications et il n'est
pas exclu que ces demandes aient irrité Napoléon, au point
qu'il imposa au Prince Léopold de renoncer à servir le Tsar.
Quelques mois plus tard, la guerre éclate avec l'Autriche et
quatre cents soldats cobourgeois sont contraints à combattre au
Tyrol.
La paix est signée le 14 octobre 1809, mais avec l'Autriche
seulement, et les soldats cobourgeois ne sont pas renvoyés dans
leurs foyers ; ils doivent aller combattre en Espagne.
C'est précisément le sort de ses soldats cobourgeois qui
conduira le Prince Léopold à Paris en octobre-novembre 1810,
pour demander à Napoléon une aide substantielle pour le duché
de Cobourg, appauvri par la perte de ses soldats et ruiné par de
lourdes contributions de guerre. Le Prince fut fort mal reçu par
Napoléon, il n'obtint absolument rien et fut fermement invité
à servir dans l'armée française.
Plus tard, à Sainte-Hélène, Napoléon dira que le Prince
aurait, en 1810, sollicité une place d'aide de camp, mais
Léopold démentira formellement avoir nourri une telle ambition
et les archives de l'armée française ne contiennent aucun
élément révélant un tel projet.
Il paraît d'ailleurs exclu que l'Empereur eût pris pour aide de
camp un prince étranger ce qu'il n'a jamais fait
et de plus apparenté à la Cour de Saint-Pétersbourg.
A 21 ans, est-il vraiment le ministre des affaires étrangères
du Duc de Cobourg ?
En tous cas, il se considère parfois comme tel et négociera,
entre mai et août 1811 avec le Royaume de Bavière, un traité
délimitant les frontières de façon avantageuse pour le duché
de Cobourg.
Conséquence des mouvements de troupes à travers l'Allemagne et
vers la Pologne, Napoléon convoque, le 17 mai 1812, à Dresde,
tous les souverains d'Allemagne. Le Prince Léopold ne va pas à
cette convocation et part pour l'Italie pour se faire oublier.
Entre-temps, Napoléon marche sur Moscou, mais l'hiver, l'armée
russe et les partisans auront raison de la grande Armée qui
aurait perdu en morts, prisonniers et déserteurs, trois cent
quatre-vingt mille hommes.
C'est l'explosion du nationalisme allemand ; la Prusse orientale,
la Silésie et le Brandebourg se révoltent contre l'occupant
français. Le Prince Léopold a choisi son camp et a rejoint le
Tsar à Kalisch en Pologne. Il a 22 ans, mais absolument aucune
expérience militaire. C'est au combat de Kulm, où il se voit
confier par le Grand-duc Constantin tous les escadrons de
cavalerie disponibles, qu'il montre sa valeur et, lui en tête,
charge les troupes françaises qui sont clouées sur place. Le
soir du combat il est décoré de la Croix de Saint-Georges.
La guerre et la vie des camps ne chassent pas, chez le Prince
Léopold, toute préoccupation intellectuelle et à Berne, il est
initié à la franc-maçonnerie à la Loge de l'Espérance, qui
se trouvait alors sous les auspices du Grand Orient de France. Le
1er septembre 1813, il est reçu apprenti et trois mois plus
tard, il est revêtu des deuxième et troisième grades de la
maçonnerie symbolique.
Il dira en 1835 qu'une franc-maçonnerie convenablement dirigée
peut rendre de grands services au pays sous le rapport de la
propagation de l'instruction publique et sur celui de la
nationalité), Léopold Ier, dès le début de son règne, avait
placé sous sa haute protection le Grand Orient de Belgique dès
la constitution de celui-ci.
Certains avaient même envisagé de lui demander (selon une
coutume fréquente à lépoque, et encore en vigueur dans
certains pays) den accepter la Grande Maîtrise.
Sans doute soucieux de rester au-dessus des partis tout en
gardant un certain contrôle en échange de sa protection, le roi
avait plutôt recommandé un homme dans lequel il avait toute
confiance: Stassart.
Après la rupture entre la maçonnerie et l'Eglise catholique,
Léopold Ier, homme prudent et peu soucieux de saliéner
qui que ce soit (et surtout pas, étant lui-même de religion
protestante, le parti catholique), avait compris quil ne
pouvait plus compter sur le Grand Orient de Belgique comme
auxiliaire de sa politique, et dès lors cessé - sans pour
autant ni le désavouer ni même lui retirer officiellement la
protection quil lui avait accordée - de laider par
ses libéralités.
1815
Avec l'évasion de Napoléon de l'Ile d'Elbe, les alliés
réagissent vite et efficacement.
Ils accusent Napoléon de troubler la paix de l'Europe, lui
déclarent la guerre et rassemblent les armées autrichiennes,
russes, prussiennes et britanniques.
Le Prince Léopold reprend le commandement d'une brigade de
cavalerie dans l'armée russe qui se met en marche vers la France
où elle arrivera quand tout sera joué et perdu par Napoléon,
après la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815.
Arrivées à la frontière française, les troupes russes font
demi-tour, alors que Léopold poursuit sa route vers Paris, où
il espère rencontrer les souverains alliés, afin de veiller aux
intérêts de la principauté et d'obtenir les territoires
décidés au Congrès de Vienne. Il va rencontrer l'un de ces
souverains, mais pas pour une question de territoire!
Il reçoit, en janvier 1816, l'invitation du Prince Régent à se
rendre immédiatement en Angleterre, ainsi qu'un message
confidentiel de Lord Castlereagh lui confirmant que son mariage
est décidé.
Accueilli avec la plus grande bienveillance au pavillon royal de
Brighton, par le Prince Régent,qui régnera de 1820 à 1830 sous
le nom de Georges IV, Georges III étant définitivement
considéré comme fou, le mariage est fixé pour le 2 mai, sans
passer par le stade des fiançailles officielles.
Léopold acquiert la nationalité anglaise, est nommé
field-marshall .
Il épouse le 2 mai 1816 la princesse Charlotte de
Grande-Bretagne, le seul enfant légitime du Prince Régent, le
futur Georges IV, elle est alors l'héritière de la couronne du
Royaume-Uni.
Durant l'été 1816, les jeunes époux s'installent à Claremont
où ils vivent le parfait amour.
La naissance de leur premier enfant était prévue pour novembre
1817, mais après avoir mis au monde, le 5 novembre un fils
mort-né, elle décède le lendemain, vraisemblablement d'une
rupture de l'utérus.
L'émotion fut immense en Angleterre et dans toute l'Europe, les
funérailles tristes et grandioses se déroulèrent dans la
chapelle royale de Windsor.
La douleur du Prince fut immense et sincère, Jamais il n'oublia
Charlotte et il voulait être inhumé à ses côtés dans la
Chapelle Windsor. En septembre 1818, le Prince part pour Cobourg
et il s'interroge alors sur son avenir, mais son secrétaire
Stockmar lui déconseille fermement de s'établir sur le
continent, car l'opinion britannique n'admettrait pas que le
Prince dépense ailleurs qu'en Angleterre la rente annuelle de
cinquante mille livres qu'il reçoit. Il regagne donc le
Royaume-Uni au printemps 1819. Durant l'été, il visite l'Ecosse
et le Nord de l'Angleterre.
Il a appris à connaître l'Angleterre avec ses libertés et ses
lois, ses grandeurs et ses misères ; cette expérience sera
décisive dans sa formation politique et il restera marqué par
l'exemple britannique.
Le duc aide ensuite des membres de sa parenté dans leur
ascension aux trônes du Royaume-Uni et du Portugal.
Il est ainsi l'un des principaux conseillers de sa nièce, la
reine Victoire Ire (la reine Victoria).
1821
En juillet 1821, immédiatement après le couronnement de Georges
IV, le Prince Léopold part pour Cobourg et, à l'approche de
l'hiver se rend en Italie qui se trouve au centre des
préoccupations européennes. Mais voici que se réveille dans le
Péloponnèse, le soulèvement des Grecs contre l'oppresseur
turc.
Les effroyables représailles turques et la pendaison du
patriarche chrétien de Constantinople émeuvent profondément
l'opinion russe. La Question d'Orient vient de naître et fera,
pendant un siècle, les délices des diplomates et les malheurs
des peuples concernés.
Dès 1822, le nom du Prince Léopold avait été prononcé comme
le roi éventuel d'une Grèce qui serait affranchie de la
domination turque. Le Prince ne manque aucune occasion de
s'informer des événements de Grèce qui prennent une mauvaise
tournure sur le plan militaire : Mehemet Ali, pacha d'Egypte et
vassal du Sultan, a fait débarquer dans le Péloponnèse un
corps expéditionnaire contre les guérilleros grecs.
Une délégation grecque est envoyée à Londres, demandant une
aide militaire de la Grande-Bretagne qui exercerait une sorte de
protectorat sur la Grèce.
Les délégués se rendent également chez le Prince Léopold,
afin de lui offrir le trône de Grèce.
L'annonce du décès à Taganrog, en Crimée, du Tsar Alexandre
plonge la Russie dans la confusion. Le Grand-duc Constantin
renonce à la couronne et proclame Tsar son frère Nicolas au
moment où, à Moscou, Nicolas déclare que Constantin est le
Tsar. Pour Nicolas commence un long règne, il déclare la guerre
à la Turquie le 26 avril 1828, au grand déplaisir de la
Grande-Bretagne et de la France.
1830
Léopold refuse la couronne de Grèce.
De son côté, le Sénat grec émet le vu que le Prince se
convertisse à la religion orthodoxe, voie dans laquelle il refuse d'entrer. Comme le problème
des frontières de la Grèce étant loin d'être résolu et que
le gouvernement britannique maintient ses positions, le Prince
Léopold adresse sa renonciation au trône de Grèce, le 21 mai
1830. Néanmoins, le Prince Léopold regrettera longtemps, voire
toujours, le trône de Grèce.
Il répétait à son secrétaire, Stockmar, que la Grèce aurait
mieux satisfait ses aspirations poétiques qu'une Belgique bien
terre-à-terre.
1831
Le Congrès national belge lui propose de devenir roi des
Belges, dans ce pays indépendant des Pays-Bas depuis le 4
octobre 1830.
Il accepte à la condition que soit réglé le problème des
frontières et des dettes de la Belgique.
Il obtient de la conférence de Londres le traité des Dix-Huit
Articles, accepté par le congrès le 9 juillet 1831. Roi
officiellement depuis le 26 juin, il est couronné à Bruxelles
le 21 juillet suivant.
Le Prince Léopold est accueilli partout dans les villes et les
campagnes belges avec chaleur et enthousiasme, avec amour et
confiance.
On peut s'interroger sur les motifs d'un tel élan populaire
envers un prince complètement inconnu pour eux.
Peut-être est-il l'incarnation de l'indépendance et de l'unité
de la Nation qui se sent confiée à un roi bien à elle, à un
roi qu'elle ne doit plus partager avec des Autrichiens, des
Espagnols etc
Et on retrouve encore aujourd'hui cet élan envers son successeur
actuel sur le trône de Belgique; le Roi est le garant de
l'unité de l'Etat
Le 21 juillet 1831,
il prête serment comme premier Roi des Belges. Cette date est
devenue celle de la fête nationale belge.
Il consacrera lessentiel de son règne à la consolidation
du jeune Etat.
Le 2 août 1831, le Roi Guillaume de Hollande envahit la
Belgique. Léopold défend en personne la route de Bruxelles.
L'intervention des grandes puissances sauve le nouvel Etat.
Celui-ci verra son statut amoindri, notamment par des amputations
de territoire et l'obligation de verser un droit de péage à la
Hollande pour le passage des navires sur l'Escaut. (Traité des
XXIV articles).
Les combats continueront jusqu'en 1839 et la signature d'un
traité établissant l'indépendance belge.
1832
Il fait rompre son mariage avec l'actrice Karoline Bauer, qui
avait eu lieu le 2 juillet 1829 sans cérémonie religieuse, ni
publique.
Le 9 août 1832, il épousa ainsi Louise d'Orléans, la fille du
roi des Français Louis-Philippe Ier qui lui donna quatre enfants
:
* Le fils aîné, Louis-Philippe Victor Ernest (24 juillet 1833 -
16 mai 1835), son premier fils, mourut très jeune.
* Le futur roi Léopold II (Léopold Louis-Philippe Marie
Victor), né le 9 avril 1835.
* Philippe Eugène Ferdinand Marie Clément Baudouin Léopold
Georges, comte de Flandre et père du futur roi Albert Ier des
Belges (né le 24 mars 1837).
* Et une fille Marie-Charlotte Amélie Auguste Victoire
Clémentine Léopoldine, connue sous le nom de Charlotte de
Belgique. Elle devint impératrice du Mexique grâce à son
mariage avec Maximilien Ier du Mexique.
Avec une maîtresse, Arcadia Claret (1826-1897), le roi eut deux
autres fils : le baron Georges von Eppinghoven (1849-1904) et le
baron Arthur von Eppinghoven (1852-1940), d'après le titre
nobiliaire accordé à leur mère.
(voir à ce sujet http://michelbouffioux.skynetblogs.be/ ) ou Victor
Capron qui a publié ses recherches dans un livre édité â
compte dauteur: « Sur les traces dArcadie Claret,
le grand amour de Léopold 1. » Renseignements :
Victor Capron, BP28, 1050 Bruxelles 5. Tél:02/640.27.63. Prix :
25
1835
Dans le royaume, il aida à l'ouverture de la première ligne de
chemin de fer en Europe continentale : le premier train belge
roula entre Bruxelles et Mechelen le 5 mai 1835.
C'est l'aboutissement d'un projet auquel le Roi travaille depuis
1832.
Il est le sujet du premier timbre postal
de Belgique, surnommé "les Épaulettes".
1840
Il arrangea le mariage de sa nièce la reine Victoria
d'Angleterre avec son neveu le prince Albert de Saxe-Cobourg en
1840.
1842
Il échoue cependant à faire passer des lois pour réguler le
travail des enfants et des femmes.
Mais sous son règne, la question scolaire, la question
linguistique et la question sociale connaissent leurs premières
expressions, qui seront reprises sous Léopold II.
1848
À l'extérieur, Léopold sut se servir de ses relations
familiales pour protéger le jeune royaume de Belgique face aux
ambitions prussiennes et françaises, notamment des menaces
d'annexion sous le règne de Napoléon III.
Il aida à maintenir la paix en Europe, notamment en restant
neutre pendant les événements français de février 1848.
Une révolution républicaine écarte Louis-Philippe du trône de
France.
Ses retombées atteignent toute l'Europe, mais épargnent la
Belgique, essentiellement grâce à l'action diplomatique du Roi.
1850
Les enfants royaux reçoivent une éducation simple au château
de Laeken, sous la bienveillante vigilance de la reine. Mais la
santé de Louise-Marie est très fragile. Déjà très éprouvée
par la mort de sa sur Marie de Wurtemberg, en 1839, elle ne
va pas survivre au terrible chagrin que lui causera la
disparition de son père, en août 1850. Elle s'éteindra le 11
octobre 1850, la main de son époux serrée dans la sienne.
Après cette terrible nouvelle, le peuple belge pleurera
sincèrement et longtemps sa reine, disparue si jeune. Le 11
octobre, la Reine Louise-Marie meurt.
1865
Le 10 décembre, décès du Roi Léopold Ier.
Il est inhumé dans la crypte royale à l'église Notre-Dame de
Laeken.
Sources:
http://www.monarchie.be/fr/monarchy/history/leopold_I.html
http://www.inreallife.be/Articles/175BILeopold1.php
http://membres.lycos.fr/monarchies/Souverains/Belgique/leopold1er.htm
http://users.skynet.be/les.cuirassiers/leopold_1er.htm
http://chansmac.ifrance.com/chansmac/docs/leopoldf.html
www.philagodu.be/ CULTUREL/sommaire.htm
Léopold 1er et la révolution belge
On y retrouve entre autre une bonne part du texte consacré à La
Brabançonne qui avait été rédigé
pour ce site.
Cest le 21 juillet 1831, jour de la prestation de serment
de Léopold Ier que la Belgique vit officiellement le jour. Jeune
nation, la Belgique venait de faire sa Révolution. Cest à
la force du canon et à la pointe de la baïonnette que Garde
Brabançonne, Volontaires Liégeois et Peuple de Bruxelles firent
reculer les Hollandais, maîtres de notre pays à cette époque.
Cet ouvrage retrace, en images, la naissance et la jeunesse de
Léopold de Saxe-Cobourg mais également la Révolution belge et
lhistoire de notre premier roi.
Vous découvrirez de nombreux chapitres retraçant également la
création de la Brabançonne, (entre autres extraits d ce site )
les négociations pour trouver un roi à la Belgique, les
mariages, les enfants et les maîtresses de Léopold Ier,
Charlier-Jambe-de-Bois, les Templiers à Bruxelles, un chapitre
sur les « véritables instigateurs de la Révolution belge »,
et bien dautres sujets sur le même thème.
Cette édition se veut vivante et fait défiler sous vos yeux une
série dimages et de documents reproduisant les faits
marquants des prémices de notre histoire Nationale.
Auteur :Daniel-Charles Luytens - Prix de vente :18
- Couverture :Brochée. Couleurs.- Format :17 X 24 cm. 184 pages.
Par ailleurs, pour tout savoir sur Noir Dessin
Production: www.noirdessin.be
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