dernière mise à jour:14/04/09
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retour vers Tours 1

armoiries des Francs Arquebusiers

Les Francs Arquebusiers,
ambassadeurs de la Belgique,
honorent leur saint patron
à l'endroit même de son tombeau.

les photos de cette journée
D'autres photos sur le site de Christian Ronsse

armoiries de la Ville de Tours

Ce 11 novembre 2005, c'est à Tours, en France, à l'endroit même où saint Martin repose que les Francs Arquebusiers de Visé sont allés lui rendre hommage

Invités dans le cadre des Itinéraires Culturels Européens mis en place par le Conseil de l'Europe, les Francs Arquebusiers se sont rendus dans la cité des Tourangeaux où Antoine Selosse, directeur du Centre Culturel Européen Saint Martin les avait conviés.

Personnellement, je suis parti la veille: me lever tôt comme les autres pour prendre le car à 4 heures du matin, très peu pour moi.
Cela me permit le matin de faire du repérage et de rencontrer Antoine Selosse, le Recteur Paul Janson de la Basilique St Martin ainsi que la gentille soeur des Bénédictes du Sacré-Coeur de Montmarte que ne connaissant pas le nom, j'appellerai simplement Soeur Sourire avec qui j'ai eu les contacts pour la réalisation de l'ex-voto et qui d'emblée me reconnut lors de mon entrée à la Basilique, la magie d'Internet...

Les Francs courageusement levés à l'aube alors que je dormais du sommeil du juste, arrivèrent pour l'heure du déjeuner
Ils furent reçus par les autorités de la ville de Tours au sein même du superbe Hôtel de Ville.
Cet immeuble imposant dont la construction débuta à la fin du 19e siècle est une merveille de sculpture et de décoration et le cadre est réellement superbe. Les feuilles d'acanthe y côtoient celles de chêne sur des colonnes au milieu de compositions florales, des peintures superbes décorent les murs.

Ce déjeuner fut offert par la Mairie de Tours et en présence des adjoints au Maire responsables du Tourisme et de la Culture à la table desquels prirent place Viviane Dessart, Echevine du Tourisme de Visé, Guy Jolly, responsable de la Maison du Tourisme Basse-Meuse et Vallée du Geer, et Henri Fromont, Président du Syndicat d'Initiatives de Visé.

Une délégation des nôtres eut ensuite le plaisir de découvrir exceptionnellement le Cloître de la Psalette situé à côté de l'immense Cathédrale St Gatien et qui est en cours de restauration..
C'est là qu'Antoine Selosse nous fit découvrir ses nouveaux bureaux tout justes inaugurés quelques jours auparavant.
La restauration de ce lieu est superbe et confiée à des artisans qui cisèlent la pierre comme autrefois, ce travail est réellement remarquable.
Le groupe vocal Rose Ensemble, venu de Minneapolis ville jumelée à Tours, nous gratifia au sein même des bureaux d'un chant qu'il voulait inaugural, façon pour ces chanteurs d'exception de sacraliser les lieux où le Centre Culturel Européen oeuvrera dorénavant.

A cappella ce chant a donné une atmosphère comme magique à ce lieu.

Les Francs devant la Cathédrale St Gatien

Quelque temps plus tard, c'est en grand uniforme et sous un ciel radieux que les Francs Arquebusiers se rendaient sur la place de la Cathédrale St Gatien où Monseigneur Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours nommé récemment par Benoît XVI, célébrait la messe et vint les saluer dès sa sortie de l'immense édifice.
Une particularité de Monseigneur Aubertin est d'être passé de l'état de moine à celui d'Evêque de Tours, un seul personnage avait suivi le même parcours: saint Martin

Il salua aussi les autres confréries qui étaient présentes dont parmi elles, de courageux soldats romains venus tout droit du village natal de saint Martin Szombathely (Hongrie).

cadeau offert: des timbres belges avec St Martin

Un petit cadeau d'amitié fut remis
pour le
Centre Culturel Européen
Saint Martin

Un cadre contenant
trois séries de timbres belges
représentant saint Martin
et émis en 1941

les séries 603 à 612
et 631 à 638
et la série 583 à 592 portant une oblitération premier jour

(cliquez sur l'image pour agrandir)

Les Francs Arquebusiers à Tours devant l'église St JulienCe fut ensuite le défilé dans la ville au travers des rues du Vieux Tours pour rejoindre la place Châteauneuf, juste derrière la Tour Charlemagne.
Cette imposante tour faisait partie de l'ancienne Basilique saint Martin détruite il y a quelques siècles.

Sur cette même place se tenait une foire qui regroupait les produits régionaux.
Elle fut autrefois durant des siècles, autour de la Basilique, le lieu de rendez-vous des marchands de toutes sortes.

Pour y arriver, les Francs Arquebusiers traversèrent toute la cité, sous les vivats et les applaudissements d'un public très nombreux et sous les yeux étonnés des Tourangeaux à chaque coup de mousquet tonnant dans les rues.
Les enfants s'étonnaient de voir notre Empereur Alain Woolf accompagné des aides de camp André Verjans et Paul Lambert et escorté des deux mousquetaires le Capitaine Marc Poelmans et l'Aspirant Florent Poelmans.
C'est qui maman ? demande un gamin, c'est Napoléon et son escorte ?

Le Vieux Tours est superbe, avec ses vieilles maisons à colombages dont les coins sont sculptés, des croisillons de bois et des enseignes, des toits très hauts recouverts d'ardoise, des murs où se mêlent la brique et le tuffeau bien connu chez nous.

Le but recherché par les organisateurs était de rendre à nouveau vivaces les traditions liées au culte de saint Martin,
et quoi de plus naturel que d'y retrouver les Francs Arquebusiers qui dans la droite ligne de leur histoire allaient plonger aux racines mêmes de celle-ci.
La grande guerre de 14-18, avec ses 9 millions de morts et ses 20 millions de blessés resta marquée à jamais dans les esprits des peuples.
Le 11 novembre, autrefois fête de saint Martin s'effaça devant les fêtes bien légitimes commémorant l'armistice de cette guerre qu'on disait la dernière.
La fête se transforma en recueillement.
La guerre est loin, nous n'avons rien oublié, mais saint Martin ne doit pas sombrer dans l'oubli car c'est le jour de sa fête que l'armistice fut signée, il mérite à juste titre d'en être remercié et de rappeler son action de partage qui n'aurait jamais conduit à de telles atrocités si ses paroles avaient été entendues.

Après les discours officiels place Châteauneuf, du Président du Centre Culturel, de l'adjointe au Maire associée au tourisme, puis du Général-Président Didier Kinet pour les Francs Arquebusiers, la gilde se rendit à deux pas, dans la Basilique.

C'est au son des Tambours, menés par le Tambour-major Frédéric Antoine, jouant le pas de la Marche d'Offrande que la Compagnie pénétra lentement dans cet immense édifice impressionnant rempli de visiteurs.

Il faut avoir vécu ce moment particulier pour ressentir l'émotion qui vous prend dans une pareille occasion.
L'édifice est imposant, il était rempli d'un public nombreux qui admirait l'entrée de la compagnie.

Ce n'était pas fini.
L'émotion ne faisait que grandir.

Dominique Mignon, le Sergent-sapeur arrêta la gilde au pied du majestueux autel puis, lentement tous les Francs Arquebusiers descendirent dans la crypte, là où depuis plus de 1600 ans repose leur saint patron.

La statue de saint Martin des Francs Arquebusiers fut placée sur l'hôtel de la chapelle, face au tombeau.

Un ex-voto y avait été gravé à même la pierre, en hommage à saint Martin.
Cet ex-voto reprend les armoiries des arquebusiers à leur origine et celles actuelles des Francs ainsi que les dates des 11 novembre 1579 et 2005.

Le Sergent-sapeur Dominique Mignon fait entrer la compagnie dans la Basilique St Martin

Les Sapeurs dans la Basilique St Martin à Tours

Les Francs Arquebusiers dans la Basilique St Martin à Tours
Statue de St Martin des Francs Arquebusiers dans la crypte de St Martin

La statue de St Martin est posée sur l'hôtel de la chapelle,
derrière, on voit le tombeau de St Martin

Le Père Janson
Recteur de la Basilique St Martin
accueille les Francs Arquebusiers
Le Recteur Janson accueille les Francs Arquebusiers dans la crypte de St Martin

L'ex-voto situé juste à gauche du tombeau de St Martin:
à gauche les armes du 16e siècle: de gueules à deux arquebuses en sautoir et une grenade le tout d'or, l'écu posé sur un perron d'or et entouré d'un lambrequin de feuilles d'acanthe d'azur et de gueules aux couleurs du drapeau de la compagnie,
dessous la date de la première fête de St Martin célébrée par les Arquebusiers de Visé
à droite: les armes des Francs Arquebusiers: écu d'argent bordé d'azur à deux fusils en sautoir encadrés de palmes d'or, les armes de la Ville de Visé sur le tout,
dessous la date du jour de l'inauguration

L'ex-voto des Francs Arquebusiers dans la crypte de St Martin à Tours

Ainsi, le lien entre les arquebusiers du 16e siècle et les Francs Arquebusiers du 21e était fait.

C'est le Recteur de la Basilique,
le Père Janson, qui accueillit la gilde et la félicita d'avoir pour protecteur un saint aussi prestigieux que saint Martin et du bien qu'il pensait de lui avoir ainsi marqué notre attachement en le gravant de manière immuable dans la pierre.

Son discours fut suivi par celui du conservateur Marc Poelmans à l'origine de cet ex-voto dont la voix trahissait l'immense émotion qui l'habitait:

"J'ai fait un rêve,
J'ai rêvé de voir les Francs Arquebusiers défiler à Tours et venir se recueillir sur la tombe de saint Martin.
Et ce jour bénit est enfin arrivé.
Nous voici rassemblés dans cette Basilique pour remercier celui qui depuis plusieurs siècles veille sur notre gilde

Au Xe siècle, l'église de Visé, construite par la fille de Charlemagne, fut dédicacée à saint Martin.
En 1579, les arquebusiers le choisirent tout naturellement pour saint patron, lui dont la notoriété était si grande que des centaines d'églises lui furent consacrées rien qu'en Belgique.

Le 15 mai 1580 le Prince-Evêque Gérard de Groesbeek octroya privilèges et statuts à notre gilde.
Et même s'ils l'avaient honoré quelque mois auparavant, c'est cette fois précédés de leur drapeau et munis de leurs insignes que les harquebusiers de Visé fêtèrent de manière officielle la saint Martin le 11 novembre 1580, c'était il y a aujourd'hui 425 ans.

Nous sommes réunis pour dire merci à notre saint patron.
Merci d'avoir veillé sur nous pendant des siècles.

Au travers des siècles, de nombreux visétois sont venus à Tours et parmi eux des arquebusiers.

Il ne reste malheureusement pas de trace de leur passage en ce lieu où ils sont venus se recueillir.
C'est une lacune que nous avons comblée; en inaugurant aujourd'hui un ex-voto qui, par les emblèmes qu'il représente, rappellera que de nos Aïeux nous remémorons la Gloire et convions nos descendants à marcher sur leurs pas, et que ceux qui sont venus ici aujourd'hui partageaient des valeurs comme convivialité, paix, honneur et confraternité.

Merci aux Jeunes Francs et à ceux qui ont permis de concrétiser ce projet

Saint Martin tu veilles depuis si longtemps sur nous.

Aujourd'hui ton geste de partage devient un symbole de partage culturel au sein d'une Europe qui se construit.
Puissent-ils être nombreux ceux qui vivront dans la même idée de paix et de partage.

Saint Martin, merci de ta présence, de ta bienveillance, et du soutien que tu apportes à chacun dans les moments difficiles, lorsqu'au fond de sa poche on serre bien fort en main une médaille à ton effigie.
Puisses-tu protéger encore pour les siècles et les siècles à venir tous ceux qui aujourd'hui et demain feront appel à toi.

Vivent les Francs Arquebusiers

Eco'ne feye po n'nin l'roûvî: Vive Saint Mårtin"

Ces derniers mots furent repris en coeur par toute l'assemblée.
Puis après quelques prises de vues, les Francs quittèrent la Basilique non sans émotion pour s'en aller de nouveau vers l'Hôtel de Ville où le repas du soir leur était offert par le Centre Culturel Européen Saint Martin.

La nuit passa, la Loire serpentait dans la nuit grande et belle, avec ses îles et ses bancs de sables qui la font ressembler à ce que la Meuse devait être autrefois.
Dans la vallée, des maisons sont creusées dans le tuffeau, comme on le voit du côté de Petit-Lanaye, des paysages comme chez nous

La Nouvelle République du 12 novembre 2005
La presse locale du lendemain relatait déjà l'événement
(cliquer sur l'image pour l'agrandir, format jpg)

La journée du lendemain fut consacrée à la détente… et au repos de ceux qui étaient rentrés aux heures tardives après une visite nocturne de la ville.
A voir certaines mines "réjouies" au petit déjeuner à l'Auberge de Jeunesse, nul doute que dans la tête de certains, c'est toutes les cloches de la basilique qui résonnaient.
La nuit fut aussi entrecoupée des chants des soldats romains hongrois qui à 6 heures jouaient du violon en cuisinant.

Au matin; beaucoup rejoignirent la Basilique pour y admirer une dernière fois l'ex-voto, y prier, et y acheter un souvenir avant le retour.

Bref de la bonne humeur partout et des souvenirs accumulés tant à Tours lors du cortège que de la visite en touriste et que durant le voyage du retour par Amboise pour certains, par des chemins détournés pour d'autres.

 

 

Il reste à souligner la performance du Centre Culturel Européen Saint Martin qui débute ses activités et est composée d'une très petite équipe, contrairement à ce que l'on pourrait s'imaginer.

Cette équipe se composait lors de la visite des Francs en cette année 2005 de:
Directeur du Centre Culturel: Antoine Selosse
et sa collaboratrice : Martine Campangne
Bravo à eux !
C'est en effet surtout Antoine Selosse et sa collaboratrice qui à eux deux ont mis sur pieds toutes cette manifestation avec un soutien logistique plus que symbolique de la part de la ville de Tours.
Un petit coup de mains des Jeunes Francs leur fut donné de bon coeur.
Félicitation à ces courageux à qui nous souhaitons bonne chance pour leurs futures animations.

Mais impossible de dire au revoir à Antoine le lendemain, à peine terminé à Tours alors qu'il revenait tout juste d'Italie, il repartait pour Luxembourg ...
Toujours en chemin, un vrai saint Martin...


Une journée inoubliable,
qui restera à jamais marquée dans la pierre de la crypte où repose saint Martin
comme dans la mémoire et le coeur de ceux qui assistèrent à cet événement.

Cliquez ici pour les photos de cette journée
D'autres photos de cette journée sur
le site des Jeunes Francs
D'autres photos encore sur le site de Christian Ronsse

©Marc Poelmans

La presse du lendemain à Tours version texte

La Nouvelle République du Centre-Ouest
INDRE-ET-LOIRE,

samedi 12 novembre 2005, p. 9 ">TOURS
(cliquer sur l'image pour l'agrandir, format pdf aimablement transmis par La Nouvelle République du Centre-Ouest)
La Nouvelle République du 12 novembre 2005

Dans les pas de saint Martin le premier Européen
Hier, le Centre Culturel Européen Saint-Martin et la ville de Tours ont organisé la première petite foire de la Saint-Martin. Ambiance dans le défilé, en toute fin d'après-midi. M.Ba.

C 'est quoi ?
Un truc sur Napoléon ? s'interrogent deux jeunes gens en frottant leurs mains qui avaient froid.
Non. Ceux qui défilent dans les rues du Vieux-Tours ce vendredi après-midi avec des chapeaux haut de forme viennent de Belgique, ils s'appellent les Francs-Arquebusiers de Visé.

« Leur saint patron, c'est saint Martin, voilà pourquoi nous les avons invités », explique Marie-Bernard Amirault, chargée des relations internationales à la ville de Tours. "

« On sait qui c'est, saint Martin », fanfaronnent Paul, 10 ans, Capucine, 7 ans et Philippine, 9 ans, qui arrivent de Versailles pour passer quelque temps en famille. « C'est un homme qui a partagé son manteau en deux pour en donner la moitié à un autre homme, un homme qui avait froid. »
Paul et Capucine portent des lampions et s'apprêtent à défiler, tandis que l'archevêque de Tours salue les soldats romains et les arquebusiers en action sur la place de la cathédrale.
« C'est quoi ? Un truc religieux ? », s'interroge alors Damien, 22 ans, étudiant à l'école des Beaux-Arts, qui passe là par hasard.
« Non », redira plus tard Antoine Selosse, du Centre Culturel Européen Saint-Martin, qui a organisé, tout au long de la semaine, les diverses animations de l'été de la Saint-Martin.
« Nous sommes partis de la cathédrale car le centre culturel européen est installé au cloître de la Psalette, autrement dit juste à côté de la cathédrale. »
Avec le soutien de nombreux partenaires et collectivités, il veut plutôt parler du saint Martin vecteur d'une valeur universelle : « Le partage », poursuit Marie-Bernard Amirault, de la ville de Tours, au milieu des stands de la Martinopole installés sur la place Châteauneuf. « Nous aimerions que les Tourangeaux se réapproprient leur histoire.
La foire aura désormais lieu tous les ans, place Châteauneuf. Comme en Allemagne, comme en Hongrie... »
C'est « bien d'organiser ça en hommage à saint Martin », commente un peu plus tard Yolande, de Saint-Martin-le-Beau.
« Tout ça, c'est culturel, ajoute Annie, de Chouzé-sur-Loire. On reparle du premier Européen, saint Martin. S'il peut rassembler les peuples sur ses pas, alors... »
Place Châteauneuf, comme au temps de la Martinopole. Seuls les ânes sont venus, les oies et les canards n'étaient plus invités,à cause de la grippe aviaire.

A 17 h 15, le défilé est parti du cloître de la Psalette, où est installé le Centre Culturel Européen Saint-Martin. Rue Colbert, des soldats romains venus de Szombathely, en Hongrie, la ville où est né saint Martin.
Comme au IVe siècle, leur armure pèse 25 kg et pour marcher dans les rues de Tours,ils ont parcouru 2.000 km en bus

Doc. : news·20051112·NR·03274145

(cliquer sur l'image pour l'agrandir, format jpg)
Journal > Archives
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=553109
Date: 04/01/2006

Edition: Liège
Section: REGION
Sous Section: LIEGE
Un grand millésime

Une année faste pour les Francs Arquebusiers

VISÉ Après une année 2004 qui les a vus fêter leur 425e anniversaire, les Francs Arquebusiers visétois ont connu un année 2005 à tout le moins exceptionnelle. En effet, outre les fêtes traditionnelles de juillet et de novembre, la compagnie a eu l'insigne honneur de participer à la célébration du 175e anniversaire de la Belgique dans le cadre des festivités 175/25 ainsi que de représenter officiellement notre pays à l'inauguration du centre culturel européen Saint-Martin de Tours.

Comme en 1830

Le 24 septembre dernier, la compagnie royale des Francs Arquebusiers visétois, accompagnée de représentants des anciens combattants de la Cité de l'oie, ont participé en grande tenue aux festivités. Cette invitation reposait sur une réalité historique: en novembre 1830, les Arquebusiers de Visé rejoignirent les volontaires sous les ordres du capitaine Demany pour repousser avec succès une offensive hollandaise en direction de Liège. C'est d'ailleurs le dernier fait d'armes auquel a participé la Compagnie des Arquebusiers.

Du Manneken à la Grand-Place noire de monde, les sapeurs, porteurs, tambours et officiers de la Compagnie (55 Francs Arquebusiers au total) ont défilé, sous les acclamations d'un public particulièrement dense, à travers toutes les artères historiques de la Capitale. Fidèles à la devise de leur Compagnie De nos aïeux remémorons la gloire, ils nous convient à marcher sur leurs pas , les Francs Arquebusiers d'aujourd'hui rendaient aussi hommage à leurs ancêtres, qui participèrent déjà aux manifestations du 75e anniversaire de la Belgique en 1905.

Par ailleurs, le 11 novembre, date anniversaire de leur saint patron saint Martin, les Francs Arquebusiers visétois ont été désignés comme ambassadeurs de la Belgique pour participer aux festivités et au cortège liés à l'inauguration officielle du centre culturel européen Saint Martin de Tours et au lancement de la charte européenne d'éclairage des monuments dédiés à saint Martin. En grand uniforme, 45 Francs Arquebusiers ont ainsi fait le voyage de Tours, en compagnie de représentants des autorités communales visétoises.

© La Dernière Heure 2006


(cliquer sur l'image pour l'agrandir, format jpg)

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=87&art_id=260521


Folklore - VISÉ

En forme, les Arquebusiers

Mis en ligne le 03/01/2006
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Fondée en 1579, la compagnie termine une année riche en festivités.

Fondée en 1579, la compagnie des Francs Arquebusiers visétois qualifie son année 2005 de «cru exceptionnel». Ceux qui fêtèrent en 2004 leur 425e anniversaire ont pris part les mois derniers aux festivités «175/25» pour le 175 e anniversaire de la Belgique, rendant hommage à leurs ancêtres qui fêtèrent, en 1905, les 75 ans du pays. Leur devise, depuis toujours: «De nos aïeux remémorons la gloire, il nous convient à marcher sur leurs pas».

Le 24 septembre dernier, l'association Pro Belgica et la princesse Rosalie de Mérode organisaient à Bruxelles un défilé regroupant de nombreuses associations patriotiques, dont celle des 55 Arquebusiers qui marchèrent en grandes pompes dans les rues de la capitale, se remémorant les faits de novembre 1830.

A cette date, les Arquebusiers de Visé avaient rejoint les volontaires sous les ordres du capitaine Demany afin de repousser - avec succès - l'offensive hollandaise en direction de Liège. Ce fut le dernier fait d'armes de la compagnie.

Le 11 novembre, date anniversaire du saint patron des Francs, saint Martin, les Arquebusiers ont été désignés ambassadeurs de la Belgique pour participer à l'inauguration officielle du centre culturel européen Saint Martin de Tours.
Outre leurs festivités traditionnelles de juillet et de novembre, les Arquebusiers ont donc multiplié leurs apparitions.
Ils s'apprêtent par ailleurs à célébrer dans les prochains mois la reconnaissance du caractère historique et culturel de leur compagnie puisqu'ils ont été admis au rang du patrimoine immatériel de la Communauté française.

© La Libre Belgique 2006

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